Construire un pont pour relier deux rives d’un fleuve, d’une rivière, d’un torrent ou rapprocher deux êtres, une famille. « Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine » Guillaume Appolinaire

Bâtir un pont

Relier deux rives

Lorsque l’homme bâtit un pont, il relie deux rives d’un fleuve, comme le Pont Neuf à Toulouse sur cette photo. Cette traversée, qui peut sembler banale, quotidienne, rapproche les hommes, les cultures.

Lorsqu’une frontière longe le cours d’eau d’un fleuve, d’une rivière ou d’un torrent, elle partage, sépare des familles. Le pont devient alors un sujet sensible et une arme pour les pouvoirs.

Bâtir un pont, c’est passer par-dessus une séparation.

Couper les ponts

Pour isoler, ou pour stopper une avancée lors d’un conflit, les ponts sont des points cruciaux qui sont une cible essentielle pour conquérir et prendre le dessus. La reconstruction des ponts devient une priorité absolue, dès que la paix ou le calme revient.

Il est curieux de constater, que, dans la vie, couper les ponts avec son passé, ou une personne, est un choix définitif qui n’appelle pas reconstruction. Devons-nous étonner de cette situation, qui quelque part signifie que dans les relations humaines, la rupture est éternelle ?

Faire un pont d’or

L’expression trouve son origine au XVIe siècle, amis aujourd’hui dans le monde de l’éphémère et de l’argent, offrir un pont d’or pour s’attacher les services d’une personne et pouvoir dominer la concurrence est monnaie courante.

Prendre le meilleur à ses concurrents et le faire venir, non pour les valeurs défendues ou un projet, mais uniquement pour des raisons financières montre les limites de l’attachement à une entreprise, un média, un club…

« Le malheur peut être un pont vers le bonheur » proverbe japonais.