Passage de la violette à l’edelweiss

Ce livre est une tranche de vie. Il retrace dix ans d’existence de Françoise Deixonne et de sa découverte fascinante et enrichissante du monde équin.

Passage de la violette à l'edelweiss

 

Passage de la violette à l’edelweiss

Autobiographie

Ce livre exprime aussi toute la beauté et la complexité de la relation entre une mère et sa fille ainsi que la présence ô combien précieuse de la grand-mère dans leur quotidien.

Un ouvrage bercé par le respect, la confiance et surtout l’amour fusionnel d’un trio intergénérationnel.

Résumé

Ma vie a été riche, pleine de rebondissements, j’ai pris des tas de décisions… mais cette décision- là, celle de tout planter et de recommencer ailleurs, a été la plus folle, la plus culottée. Ma maman m’a suivie sans aucun reproche, sans aucune défaillance, elle a été à mes côtés, sans doute emplie de craintes, de questions et d’angoisses, mais sans jamais me les faire ressentir.

Trois générations embarquées dans le même bateau ou plutôt, à certains moments, la même galère.

Des moments merveilleux, d’autres un peu moins, mais toujours soudées contre l’adversité.

Toujours cet amour qui nous a aidés à avancer. De l’inconnu, des situations cocasses ont marqué cette décennie, ce passage de la violette à l’edelweiss.

La découverte du monde équin, cet animal si merveilleux, qui mérite d’être pris en considération à sa juste valeur, cet animal qui sait tant nous apaiser…

Une tranche de vie fabuleuse qui méritait d’être immortalisée.

Extrait

Quatre heures trente.

Je suis en retard…

Me voilà devant le miroir de la salle de bain de mon T2, avec dans la main droite la brosse à dents, dans la main gauche la brosse à cils.

J’hésite…

Finalement, la brosse à dents retrouvera ma bouche et le maquillage débutera dans l’urgence.

Ce matin est un peu particulier, c’est le 1er janvier.

La soirée fut agitée, nous avons légèrement fêté la fin de l’année 2004, et l’année 2005 a débuté dans l’euphorie.

Couchée à trois heures du matin, c’est de l’utopie de ma part de croire pouvoir dormir un peu.

Les voisins continuent gentiment leurs réveillons.

La vie ne s’arrête pas pour moi, deux courageux ce matin pourtant, le voisin le plus proche, qui est cuisinier dans un restaurant de renom à Toulouse, et moi, pauvre aide-soignante qui a le blues de son matelas.

Une heure maximum de sommeil, un gros nuage entourant ma tête, je vais débuter ma journée au service des « G rands Brûlés » de l’hôpital de Rangueil.

Je me dois d’arriver présentable et souriante mais surtout à l’heure pour prendre la relève.

L’équipe de nuit attend, elle n’a qu’une hâte, rentrer à la maison afin de profiter de ce jour symbolique rempli de rêve et de féerie.

Les patients, eux, appréhendent ce jour comme un jour ordinaire, avec toutefois un peu moins d’effectif mais une ambiance plus décontractée, après tout, ne sommes-nous pas le premier jour d’une nouvelle année ?…

Françoise Deixonne

Françoise Deixonne est née en 1972 à Toulouse. Alors qu’elle n’a que treize ans, son père succombe d’un arrêt cardiaque. Elle est alors élevée par sa mère.

Peu intéressée par les études, elle quitte l’école à dix-sept ans et passe différents diplômes : CFG (certificat de formation générale), CAP petite enfance, DPAS (diplôme professionnel d’aide-soignante).

Sa vie prend une tournure complètement différente avec la naissance de sa fille en 2001.

Mère célibataire, elle peut heureusement compter sur le soutien sans faille de sa mère. L’auteure a désormais trouvé un équilibre avec ses nouvelles passions que sont la nature, et l’équitation.

Elle réside à Biert, Ariège

françoise deixonne

 

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