Cette œuvre in situ, spécialement conçue pour le nouveau bâtiment Austerlitz, réalisé par l’architecte Jean Mas, située ilôt A9A1, avenue Pierre Mendès-France, dans le 13ième est visible par tous les passants de la tombée de la nuit jusqu’à 1 heure du matin.

« LE DEPLI DE LA LUMIERE » de NATHALIE JUNOD PONSARD
OEUVRE PERMANENTE ET MONUMENTALE
Bâtiment AUSTERLITZ – Paris 13ième
UN CADEAU D’ART URBAIN POUR LA CAPITALE : INJECTER DES ENERGIES NOUVELLES ET LUMINEUSES POUR TOUS…
Cette œuvre est en symbiose, en osmose avec le bâtiment, elle apporte une vision nocturne mais aussi nouvelle du lieu. L’espace est densifié. La lumière, médium de l’artiste, les longueurs d’onde ou couleurs de la lumière, sa signature sont ensemble la matière même de l’œuvre et en sublime le lieu.
Le dépli de la lumière circule d’une Média-Box à la suivante et voyage de façon invisible à l’intérieur de la peau extérieure de l’édifice, parcourant les façades dans un mouvement circulaire, réapparaissant dans les volumes transparents.
– La lumière fluide glisse de la première Média-Box (en façade est) à la suivante (en partie haute du bâtiment) en un temps différé, pour ensuite atteindre et s’étendre dans la Média-Box au rez-de-chaussée. Celle-ci diffuse la lumière et ses chromatiques directement face aux piétons.
– 420 tableaux la composent, ils se déroulent dans une séquence de 28 minutes, formant une boucle incessante jusqu’au cœur de la nuit.
– Cette œuvre de lumière, aux longueurs d’onde choisies, génèrent des énergies spatiales en lien très étroit avec le lieu qu’elles investissent. Elles sont au nombre de 22, diffusées par les 157 projecteurs Barres-Led qui constituent l’œuvre matériellement. Une programmation DMX a été créée et enregistrée dans un SOLANO, qui mémorise l’œuvre et la diffuse de façon automatique et constante chaque soir.
LES LONGUEURS D’ONDES TROUBLENT NOS SENS…
Cette recherche sur la lumière comme médium artistique trouble nos sens physiques et esthétiques offrant de nouvelles perceptions. L’oeuvre est hypnotique. En mouvement constant et lent, les projections de lumière se déplacent incessamment, elles sont linéaires, elles s’additionnent, elles s’intercalent, elles se succèdent et sont déterminées par leur cadre.
Elles déplient leur volume lumineux et chromatique, se déplacent, offrent des perspectives variables … une forme de contemplation au rythme lent de notre perception.
Ces tableaux mouvants et lumineux se révèlent par des bandes chromatiques d’égale valeur, ils se diluent et réapparaissent selon des rythmes irréguliers. Des variations chromatiques en dégradés de lumière, couleurs pures et complémentaires, apportent une sensation de légèreté et d’oubli de la pesanteur.
un spectacle qui doit être captivant
La nuit ça rend bien j’aurai aimé le voir mais je ne roule plus à Paris. Bon mercredi !