Cet été et jusqu'au 15 octobre, l'exposition insolite « Hors cases, le 9^ème art contemporain » à la maison de la culture d'Amiens vous ouvre les portes d'un univers poétique alliant la Bande Dessinée et l'art contemporain. Autour des œuvres de neufs artistes, émergents ou de renommée internationale, venus de France, d'Italie, de Belgique et d'Allemagne, elle propose aux visiteurs de s'échapper des cases du 9^ème art pour rejoindre le monde de l'art contemporain.

Hors Cases

A travers plus d'une centaine d'œuvres exposées : Stéphane Blanquet, Ludovic Debeurne, Christelle Enault, Dominique Goblet et Kai Pfeiffer, Lorenzo Mattoti, Fanny Michaëlis, Jérôme Mulot et Florent Ruppert, tous auteurs de bandes dessinées, mais aussi illustrateurs pour la presse, l'édition, la publicité, le cinéma, plasticiens, créateurs multimédia voir même musiciens proposent ici de s'affranchir de la case, de la planche du livre et d'inventer pour cette exposition un espace hybride, un univers onirique, magique et poétique en utilisant divers médiums : la peinture, le graphisme ; l'installation ; la sculpture, la scénographie, le multimédia…

Sortirde soi, de l’espace, des lignes et des couleurs, ou les métamorphoses de l’image

Cette exposition présente neuf auteurs de bande dessinée qui ont choisi de sortir de la case ou de la planche, de la bande dessinée elle-même, pour créer un espace hybride, dans lequel toutes les formes artistiques sont invitées à se croiser et à raconter des histoires.

Remettant en cause l’idée même de frontière entre bande dessinée et art contemporain, ces artistes jouent avec les supports et les matières, ils les combinent pour créer des univers plastiques et narratifs, complexes et complets.

À travers les productions de Stéphane Blanquet, Ludovic Debeurme, Christelle Enault, Dominique Goblet & Kai Pfeiffer, Lorenzo Mattotti, Fanny Michaëlis, Jérôme Mulot & Florent Ruppert, venus de France, d’Italie, de Belgique et d’Allemagne, l’exposition interroge cette dimension transformative de la bande dessinée et propose une relecture des codes qui lui sont propres.

Chaque auteur invente un labyrinthe de métamorphoses au sein duquel l’œil et l’esprit peuvent s’égarer : la forêt sombre côtoie le jardin lumineux d’une mystérieuse attente, les souvenirs d’enfants prennent la forme de contes énigmatiques. Le spectateur est invité à y entrer, y déambuler et s’y perdre.

À travers plus d’une centaine d’œuvres exposées jusqu’en octobre à la Maison de la Culture d’Amiens, ces artistes-auteurs questionnent les notions de narration, de forme et de personnage, pour inventer des croisements singuliers avec d’autres médiums : peinture, graphisme, installations, sculpture, scénographie, tissage ou multimédia.