Cet été, sus à la sédentarité ! C’est décidé, on part au fil des chemins, pour quelques jours ou quelques semaines, humer l’air et éprouver les bienfaits de la marche à pied. Mais pour que le plaisir reste intact, pas de sac à dos pour porter le réchaud ou la tente : c’est l’âne qui assurera cette fonction, la sienne depuis des millénaires !
Randonner avec un âne : nature et liberté
S’engager sur les pas de Stevenson… Nez au vent, pieds sur terre et la tête dans les nuages, le dos libéré du sac à dos. Non, ce n’est pas impossible, c’est même totalement recommandé pour tourner le dos aux autoroutes bondées et se retrouver en pleine nature, en toute liberté ! En France, une soixantaine d’âniers réunis au sein de la Fédération Nationale Ânes et Randonnées invitent à partir à la découverte des régions de l’intérieur, hors des sentiers battus. Leur credo : le respect de l’âne, bien sûr, mais aussi l’amour de la nature et des beaux paysages, qu’ils transmettent aux randonneurs en quête d’authenticité. Et si l’offre est multiple dans les territoires montagneux – Auvergne, sud des Alpes et Pyrénées, elle se développe partout en France, qu’on veuille découvrir la vallée de la Loire, la Bretagne ou les Hauts-de-France.
Voyager léger
A 3 ou 4 km/heure, randonner avec un âne invite à arrêter le temps pour marcher, observer, contempler… Quel confort que de pouvoir randonner en itinérant sans avoir à porter son campement sur le dos ! A raison de 30 à 40 kg répartis de part et d’autre de ses flancs, l’âne porte les bagages de 2 à 4 personnes. L’idéal pour un circuit entre amis ou en famille.
Mais même si sa robustesse en a toujours fait un animal apte à porter les lourdes charges, l’âne est bien plus que ça ! Et c’est tout l’intérêt d’une randonnée avec lui.
Une complicité avec l’animal
Contrairement aux idées reçues, l’âne est un animal calme et serein en toutes circonstances. Il est doux, affectueux, attentif aux autres et, surtout, il apprécie la compagnie des humains, notamment les plus faibles, à savoir les enfants et les personnes handicapées. Monture idéale des petites jambes fatiguées, il tracte aussi bien volontiers la charrette d’un enfant sans motricité.
Randonner avec un âne, c’est apprendre à s’occuper d’un animal, le soigner, le diriger, mais aussi lui faire confiance sur des sentiers qu’il connaît par cœur tant il les a arpentés avec son ânier.
Circuits liberté ou accompagnés
Selon qu’on se sent l’âme d’aventuriers ou que l’on préfère tenter la randonnée en toute sécurité, plusieurs formules sont proposées aux marcheurs : la randonnée liberté permet de partir en autonomie avec l’âne, après avoir été préalablement formé par l’ânier. Tracé, hébergements, consignes de sécurité, rien n’est laissé au hasard pour garantir un séjour réussi !
Pour une première fois, on peut aussi choisir de se faire accompagner. Outre leur connaissance de l’animal, les âniers sont tous des amoureux de leur région qu’il ont à cœur de faire découvrir à travers la faune, la flore, l’histoire, le patrimoine, mais aussi la gastronomie ! Richesse du séjour garantie !
Enfin, pourquoi ne pas se lancer dans la grande aventure, la vraie ! Partir sur les sentiers de Compostelle, de Stevenson, des Huguenots ou à travers le Vercors. Des itinéraires mythiques balisés qui invitent à retrouver l’essentiel : marcher, observer, sentir, découvrir… En toute légèreté.
Infos pratiques
Randonnée liberté : de 45 € à 60 €/âne/jour
Liste des âniers professionnels et des circuits sur www.ane-et-rando.com
Anes et handicap
Portes-ouvertes le samedi 14 octobre des âniers FNAR engagés dans la démarche découverte de l’âne et la randonnée pour les personnes en situation de handicap dans une approche pédagogique, thérapeutique ou d’accessibilité de la randonnée pour tous.
ça j adorerai, c’est un animal tellement doux et adorable
Ca doit être très sympa, tu vas le faire? bises
Bonjour,
Une balade à faire, j’imagine le bonheur que l’on en retire, j’ai un beau-frère qui en a deux et il a fait le chemin de Compostel avec eux.
Bonne journée
@mitié
j’attends avec impatience que ma petite fille soit plus grande pour partir sur les traces de Stevenson!
très bonne journée
danièle
Effectivement, c’est une très belle manière de suivre les traces de Stevenson, les petits-enfants grandissent très vite, trop vite, ce sera pour bientôt.
au sénégal l’âne est aussi un moyen de transport, j’ai emprunté plusieurs fois celui de mes voisins certains jours pour éviter de me farcir la route à pied, mais là bas on est très loin de ce genre de tourisme et surtout, ça rend service, mon voisin aurait été grandement choqué si j’avais voulu payer pour avoir emprunté son âne !
Bonjour, j’ai eu le plaisir d’aller au Sénégal et effectivement l’âne est un moyen de transport. L’Afrique nous apprend beaucoup sur les rapports humains