"Taipei histoires au coin de la rue" est une anthologie co-écrite par notamment 3 auteurs : Wu Ming-yi, Chou Tan-ying et Shu Kuo-chih, traduite du chinois (Taiwan) sous la direction de Gwennaël Gaffric et publiée chez L’Asiathèque (sortie le 3 mai).

Taipei, histoires au coin de la rue

Taipei, histoires au coin de la rue

Un pur bijou d’escapade à Taipei

Si comme moi vous n’avez pas encore eu l’opportunité de découvrir Taipei, ce petit bijou de lecture écrit par des auteurs de la scène taïwanaise contemporaine va vous entrainé de manière originale dans un univers qui vous sortira de votre quotidien.

Au fil des nouvelles vous vous perdrez dans Taipei, mais vous comprendrez comment on arrive à s’y faire une place. Les ruelles sombres de la nuit et les voyous seront aussi du voyage.

Le gigantisme de cette ville ne pourra pas vous échapper, vous verrez comment chaque acteur se doit de rester à sa place sous peine de sortir du jeu. C’est aussi avec un style direct que vous découvrirez la dureté de la vie urbaine et la place se fragile des minorités.

Le tendre et le caustique se côtoie de manière surprenante dans ce recueil où vous appréhenderez l’architecture, les couleurs, les saveurs, les parfums, mais aussi la vie, parfois très dure, des habitants de Taipei.

Les trois auteurs font partie de cette nouvelle génération d'auteurs du sud-est de l'Asie qui s'inscrivent dans un style très urbain et une volonté de décrire la ville comme un terrain de jeu, un théâtre vivant, une scène gigantesque dont l'exploration est sans limite et qui compte autant d'aspects amers que bienveillants.

Huit nouvelles

  • « Le petit bassin de Taipei » de Jane Jian,
  • « La rue Lungch’üan », de Lin Yao-teh
  • « Ça, cette pluie du chagrin », Walis Nokan,
  • « Le Mémorial de Tchang Kaï-chek » de Lo Yi-chin,
  • « Histoire de toilettes » Wu Ming-yi
  • « La carte d’identité́ d’un inconnu » de Chi Ta-wei,
  • « Videoman », Chang Wan-k’ang
  • « Retour de nuit », Chou Tan-ying

Pour nous fondre encore plus dans l’atmosphère de Taipei, les nouvelles sont entremêlées de petites escapades littéraires et gourmandes dans les restaurants et les marchés de nuit de Taipei signées par le spécialiste du genre : Shu Kuo-chih.v

Traduction

Cette anthologie a été traduite du chinois (Taiwan) sous la direction de Gwennaël Gaffric , qui a écrit la préface, et avec les traducteurs Marie-Paule Chamayou, Mélie Chen, Gwennaël Gaffric, Coraline Jortay, Marie Laureillard, Damien Ligot, Lise Pouchelon, Chingjin Wu-Soldani.

Wu Ming-yi

2012柏林_Wu Ming-yi

Wu Ming-yi (吳明益), né le 20 juin 1971 dans le comté de Taoyuan à Taïwan, est un écrivain et artiste taïwanais.

Diplômé en littérature chinoise de l'université nationale centrale de Taïwan et en marketing de l'université catholique Fu-Jen, il enseigne actuellement à l'université nationale de Dong Hwa, à Hualien.

Connu pour ses engagements écologistes, Wu Ming-yi est l’auteur de plusieurs œuvres littéraires, parmi lesquelles des recueils d’essais, de nouvelles et des romans. Il est considéré comme l’un des écrivains taïwanais majeurs de sa génération.

Deux de ses romans ont été traduits et publiés en français : Les Lignes de navigation du sommeil (You Feng, 2013)1 et L’homme aux yeux à facettes (Stock, 2014)2. Ce dernier roman a reçu le Prix Fiction 2014 du Livre Insulaire, attribué lors du Salon International du Livre Insulaire d’Ouessant3.

(Source wikipédia).

Chou Tan-ying

Chou Tan-ying

Chou Tan-ying est née en 1979. Auteur de nouvelles et de romans, elle vit actuellement en France où elle a obtenu deux doctorats, le premier en littérature française et le second sur l'écrivaine Eileen Chang.

Shu Kuo-chih

Shu Kuo-chih

Shu Kuo-chih est né en 1952. Il a longtemps travaillé dans le milieu du cinéma, avant de se reconvertir dans l'écriture. Écrivain-voyageur, il a beaucoup écrit sur ses voyages en différentes régions du monde, mais aussi sur les singularités régionales de son île natale, dont trois recueils de sanwen rien que sur la ville de Taipei. Connu pour être un fin gourmet, on le surnomme parfois le « parrain des snacks taïwanais ».

l'asiathèque

L’Asiathèque

Spread the love