EN JUIN, LA MAISON CAILLEBOTTE OUVRE SES PORTES

En juin, la maison Caillebotte ouvre ses portes

La réouverture de la maison Caillebotte constitue la dernière étape de la réhabilitation de la Propriété. Dans un premier temps les parcs et jardins furent rénovés puis les dépendances dont la Ferme Ornée qui fût transformée en lieu d’exposition en 2008.

En juin, la maison Caillebotte ouvre ses portes

En juin, la maison Caillebotte ouvre ses portes

Maison Caillebotte

Lieu culturel incontournable en Ile-de-France

La Propriété devient définitivement un lieu culturel incontournable en Ile-de-France prêt à accueillir de nombreux visiteurs dans ses jardins, ses lieux d’exposition et bientôt dans le Casin, véritable témoin du mode de vie d’une famille aisée sous la Restauration.

Dès le mois de juin 2017, les visiteurs pourront découvrir la maison où vécut Gustave Caillebotte. Le projet des travaux entrepris par la Municipalité est de restaurer la totalité du bâtiment afin de le rendre fidèle à la réalité historique.

Gustave Caillebotte au temps de l’impressionnisme

Gustave Caillebotte n’a que douze ans en 1860 quand il entre pour la première fois dans la Propriété yerroise. Le jeune garçon est certainement marqué par un lieu dont la beauté est parfaitement ordonnée.

On lui suppose de premiers essais picturaux à Yerres dans les années 1870. Il est justifié d’évoquer une période yerroise pour Gustave Caillebotte car son œuvre est marquée par l’influence des écoles du plein-air (Fontainebleau, Barbizon). La résidence s’y prêtait parfaitement et le jeune artiste n’a pas eu besoin de sortir de chez lui pour réaliser près de 90 tableaux. Sa production témoigne aussi de l’attachement à des thèmes communément développés par les impressionnistes, tels que la traduction des effets de lumière, du mouvement, notamment celui de l’eau, des effets de matière.

Gustave Caillebotte y ajoute le travail particulier des cadrages et des perspectives parfois vertigineuses.

De très nombreux tableaux s’apparentent à des mises en scènes, le fait d’un artiste qui exerce son regard sur les êtres et sur les attitudes, sur des scènes de la vie courante.

L’œuvre de Caillebotte à Yerres est resserrée sur quelques années seulement, de 1875 à 1878, aux belles saisons. Parmi ces tableaux, presque tous marqués par la nature et le plein-air, on distingue les portraits de famille ou d’enfants où s’exprime le bien-être (Portraits à la campagne), les portraits des hommes au travail (Les jardiniers) ou les moments de détente (tableaux des canotiers et périssoires).

Enfin, il trouve dans le parc des paysages variés, aux tonalités particulières (Le Parc d’Yerres, Jardin à Yerres ou Yerres, le parc de la propriété). On notera qu’il réalise pendant cette même période ses grands tableaux parisiens (Raboteurs de parquet en 1875, Le pont de l’Europe en 1876, Rue de Paris, temps de pluie en 1877).

Les tableaux qu’il réalise à Yerres se caractérisent par une large gamme de couleurs et par un fractionnement de sa touche qui s’inspire de la méthode impressionniste. Caillebotte travaille sur le motif, mais à la différence d’autres impressionnistes, il prend le temps de perfectionner ses œuvres à l’atelier.

Caillebotte eut dans sa vie plusieurs passions qu’il développa parallèlement à la peinture : les collections, les bateaux, les fleurs, le jardinage. La Propriété yerroise et son parc bien agencé, la présence de la rivière, le jardin potager ont certainement répondu aux attentes du jeune homme curieux de tout.

Caillebotte, avant d’être apprécié de son vivant comme artiste-peintre, fut très longtemps connu comme le mécène des impressionnistes.

On ne peut oublier l’action importante et originale qu’il exerça dans ce domaine, de plusieurs manières : par l’aide directe à quelques amis, en payant les locations d’ateliers pour Monet, en accordant des prêts en argent ; par l’achat de tableaux à bon prix aux peintres du groupe, constituant ainsi sa collection « d’impressionnistes » ; se faisant l’organisateur et finançant une partie des huit expositions de peintures (1876, 1878, 1879, 1882).

Enfin le testament de 1876, qui offrait à l’Etat français sa collection personnelle, sans y inclure un seul de ses tableaux, faisait entrer 40 œuvres de l’impressionnisme dans les collections nationales (Musée d’Orsay, Paris). Caillebotte démontrait ainsi sa générosité et sa clairvoyance quant à la qualité de cette peinture et à son émergence dans le monde de l’art et de la culture.

INFORMATIONS PRATIQUES

Propriété Caillebotte, 8 rue de Concy à Yerres (coordonnées GPS : 10 rue de Concy).

Tél. : 01 80 37 20 61 (Service des Affaires Culturelles)

Retrouvez la Propriété Caillebotte sur :

Accès

En RER D,

À 20 minutes de Paris depuis la gare de Lyon (direction Melun, arrêt

“Yerres”), puis, de la gare, à 7 minutes à pied ou en bus (ligne F) arrêt “CEC”

En voiture,

À 20 kilomètres de Paris à partir de Bercy.

Coordonnées GPS : 10 rue de Concy, 91330 Yerres

En Autolib’,

Station rue Charles de Gaulle, 91330 Yerres

maison caillebotte © Ville de Yerres

Maison caillebotte © Ville de Yerres

Spread the love
Bernie
Bernie

Moi, c'est Bernie. Incubateur d'actualités pour vous informer autrement.

Articles: 11759

2 commentaires

  1. Sympa de lui redonner vie. J’ai découvert cet artiste dans une école de Gennevilliers, il y avait des reproductions de ses oeuvres, Caillebotte ayant peint la seine dans le secteur, Gennevilliers et Argenteuil.
    @mitié

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *