Paru en 1948 au Japon, vendu à plus de 10 millions d’exemplaires, Irezumi, écrit par Akimitsu Takagi est véritable classique du polar nippon, est enfin publié en France aux éditions Denoël. La traduction du japonais est de Mathilde Tamae-Bouhon
Irezumi Akimitsu Takagi éditions Denoël traduction du japonais Mathilde Tamae-Bouhon
Irezumi
[Shisei Satsujin Jiken]
Après Dominique Sylvain qui nous a entrainés avec succès au pays du soleil couchant avec son dernier roman policier Kabukicho, aujourd’hui nous plongeons dans le monde nippon du crime violent et presque parfait.
Irezumi (入れ墨, 刺青 ou タトゥー (tatoū = tattoo)?) désigne une forme particulière de tatouage traditionnel au Japon, qui couvre de larges parties du corps, voire son intégralité. Il peut s’étendre du cou jusqu’au bas des fesses, sur la poitrine et sur une partie des avant-bras (source Wikipédia).
Le tatouage a aussi une connotation d’appartenance à la très célèbre organisation des Yakusas. Le livre est paru en 1948 et il est pour la première fois traduit et publié en français.
Cette lecture est l’opportunité de découvrir Akimitsu Takagi (décédé en 1995) qui est un maître du genre. Nous sommes plongés dans un Tokyo d’après-guerre avec l’ambiance que vous pouvez imaginer.
Ceci étant ce polar n’a aucune ride, il pourrait avoir été écrit hier. La lecture va vous envouter dans une atmosphère où se mêlent voyeurisme, fétichisme et un décryptage détaillé des codes de cette communauté.
C’est une très belle découverte et je me demande bien pourquoi il n’a pas été publié plus tôt en français.
Résumé de l’éditeur
Tokyo, été 1947. Dans une salle de bains fermée à clef, on retrouve les membres d’une femme assassinée. Son buste – lequel était recouvert d’un magnifique irezumi, ce célèbre tatouage intégral pratiqué par les yakuzas qui transforme tout corps en œuvre d’art vivante – a disparu.
Le cadavre est découvert par deux admirateurs de la victime : un professeur collectionneur de peaux tatouées et le naïf et amoureux Kenzô Matsushita.
La police a deux autres meurtres sur les bras : le frère de la première victime, dont le corps était lui aussi recouvert d’un irezumi, retrouvé mort et écorché, et l’amant jaloux de la jeune femme, tué d’une balle dans la tête.
Frustré par leur incapacité à résoudre ces affaires, Matsushita appelle à la rescousse Kyôsuke Kamisu, dit «le Génie». Seul ce surdoué charismatique et élégant peut démasquer le psychopathe arracheur de tatouages.
Akimitsu Takagi
Akimitsu Takagi (1920 – 1995) est le pseudo du romancier japonais Takagi Seiichi. Il est diplômé de l’université de Kyoto. Il a ongtemps exercé comme ingénieur à la Nakajima Aircraft Company. Lauréat du Japan Mystery Writers Club Award, il est l’auteur de quinze polars à succès.
j’ai adoré le film, ça c’est une bonne nouvelle la traduction française !!!!!!!!!!!!!
Collectionneur de peaux tatouées ! Déjà on a bien cerné le contexte et le degré de violence… Je note le titre, la littérature japonaise m’attire toujours.
ça doit être pas mal du tout et peut permettre de découvrir un peu la culture nippone… Merci pour la découverte et bon weekend !
ça doit être hyper violent non? Bises
On doit retrouver tout le japon traditionnel, ses mythes. Je ne suis pas trop fan des polars, mais j’aime la culture de ce pays.
mais il reconnaître que ce n’est pas tendre.
Bonne fin de semaine
@mitié
Comme j’achète peu de livres en général je découvre…. merci Bernie
un auteur que je ne connais pas, et un polar qui n’ est pas d’ hier, mais garde toute sa force !
ça me fait penser à un film où jouait Gabin, et à qui on voulait prélever l’ oeuvre d’ art qu’ il avait dans le dos, comme au silence des agneaux
Bonne journée
Amitié
Il est sûrement dépaysant à lire ! Je l’inscris pour plus tard. Bonne fin de semaine !
L’éditeur, i résumi bien !
Bonne fin de semaine, plus au calme, pour moi …
Bisoux, bernie