Dans un monde où l’image est reine regarder pend un sens encore plus profond et exigeant. Regarder un écran est-il différent de regarder un miroir ?

Regarder les écrans de la vie

Regarder les écrans de la vie

Regarder pourquoi faire ?

Vérifier le thème de la semaine

Avant toute réflexion sur ma participation au projet photographique #2015projet52 organisé par Milie du blog C’est quoi ce bruit ?, je commence par vérifier le thème de la semaine. En effet, comme j’ai déjà pu le mentionner dans mes précédentes participations, je traite les thèmes semaine après semaine sans chercher à anticiper un thème.

Une fois le thème identifié, commence pour moi une réflexion sur le choix de la photo qui me servira de participation. C’est sans doute avec cette approche que je sors le plus de ma zone de confort, pendant plus de 30 ans j’ai fonctionné avec cette philosophie « Contrôler c’est anticiper », car ainsi j’ajoute un facteur gestion du temps au stress du participation.

Ceci étant, suivre ce projet a été un choix individuel pour poursuivre mon apprentissage photographique et non comme une envie de faire comme les autres blogs. Ce challenge sur la durée je suis en passe de le réussir puisque la fin de l’année approche et j’ai toujours publié en temps et heure mes projets.

 

Contempler ou Examiner

Après avoir choisi cette photo qui comporte plusieurs vitrines, qui peuvent facilement s’assimiler à plusieurs écrans ou facettes de la vie, voir à différentes chaines dont il va falloir choisir un programme, je me suis demandé si j’avais contemplé cette vitrine ou si je l’avais observée.

 

Contempler

Derrière la contemplation se dresse un sentiment d’admiration face à la beauté d’une scène, d’un paysage ou d’une personne. Bien sûr dans le monde de l’art contempler un tableau ou une photographie c’est avoir envie de rentrer dedans, d’aller au-delà de la simple impression visuelle et de découvrir le message que l’auteur a voulu nous délivrer. Le décodage n’est pas forcément aisé.

Autant on décide d’aller voir une exposition et donc de se mettre quelque part en condition de contemplation, autant face à un paysage, une scène de rue, voir devant une personne une notion de spontanéité va se joindre qui peut rendre la contemplation totalement différente.

 

Observer

Dans la rue, le contexte joue énormément. Depuis les évènements du 7 janvier et sans doute surtout ceux du 13 janvier, avons-nous aujourd’hui la capacité à être en état de contemplation dans la rue ou bien notre subconscient nous place –t-il dans un contexte où la peur nous conduit à observer l’autre.

Pour autant observer ne veut pas dire suspecter. Il suffit de penser au moment où nous observons la nature pour nous en convaincre. La nature nous apporte une certaine quiétude même si tout peut arriver même en campagne comme à Artigat (Ariège).

Nous en venons alors à examiner ou vérifier que tout est en ordre, qu’aucun danger ne nous guette ou se pointe à l’horizon,  ce sentiment va-t-il durer ou resterons –nous sr nos gardes pendant de longs mois ou années. C’est une question complexe car le sentiment d’insécurité est souvent mal maitrisé et à tendance à se diffuser même là où il n’a pas de sens.

Saurons-nous raison garder ? C’est un vrai sujet à regarder de près.

Votre regard

  • Dans la rue avez-vous le sentiment d’observer les autres depuis le 13 novembre ?
  • Aimez-vous contempler la nature ?
  • Que regardez-vous en premier le matin ?