Martin Michaud, le maître québécois du Thriller, revient avec une enquête de Victor Lessard dans le roman « Il ne faut pas parler dans l’ascenseur ». Une première enquête qui s’inscrit dans une saga qui ne peut laissé indifférente le monde de la littérature policière.

Il ne faut pas parler dans l'ascenceur - Martin Michaud

Il ne faut pas parler dans l’ascenceur – Martin Michaud

Il ne faut pas parler dans l’ascenseur

Un vrai excellent puzzle

C’est la seconde fois que je vous donne rendez-vous avec Martin Michaud. Nous avions eu le plaisir de découvrir cet auteur québécois au travers de son roman « sous la surface ».

Lorsque les éditions Kennes , que je remercie, pour proposer de chroniquer ce nouveau titre du même auteur j’ai accepté avec grand plaisir.

Je dois avouer que ce livre est resté dans ma PAL quelques temps un peu comme un bon vin que l’on sait grand cru et que nous réservons pour passer un moment mémorable.

Je savais quand commençant ce livre je ne lèverais ma tête qu’à la dernière page et ce fut le cas.

Les chapitres s’enchaînent comme les pièces d’un excellent puzzle avec au fil du livre des québécismes que j’ai particulièrement bien appréciés. Et le suspense est total de bout en bout avec une pointe de fantastique qui donne de l’originalité à ce premier volet des enquêtes de Victor Lessard.

Victor Lessard est un personnage qui je dirais à presque une vie que l’on peut attendre d’un héros d’une saga. Il a un parcours banal d’une vie qui s’est détériorée et qui le poussent à être une sorte d’écorché vif vis-à-vis de sa hiérarchie. Il a toutes les caractéristiques pour être le héros d’une saga.

Dans ce premier épisode le personnage de Simone Fortin est aussi un des piliers de l’intrigue. Elle navigue en eaux troubles avec un passé qui la rattrape et la dépasse.

J’ai également apprécié en début de livre le plan de Montréal où sont positionnés les lieux de cette intrigue palpitante.

Tout ça est écrit dans un style très fluide et agréable avec des passages plus vrais que nature.

Offrez-vous un moment de bonheur en découvrant cette première enquête de Victor Lessard et croyez moi ensuite vous ne parlerez plus dans l’ascenseur.

Vivement la suite.

Quatrième de couverture

Une jeune femme s’éveille après vingt-quatre heures passées dans le coma et se lance à la recherche d’un homme qui semble ne pas exister.

Un meurtrier sans merci décide que chacun doit payer pour ses fautes et applique sa propre justice. Des meurtres commis à une journée d’intervalle dans des circonstances identiques tourmentent le responsable de l’enquête, le sergent-détective Victor Lessard, de la police de la Ville de Montréal.

Martin Michaud

Martin Michaud est né à Québec, en 1970, Martin Michaud a longuement pratiqué le métier d’avocat d’affaires avant de se consacrer pleinement à l’écriture. Il est également le fondateur d’un groupe de rock indépendant, dont il est parolier, guitariste et chanteur. Ses romans sont d’ailleurs parsemés de références à des morceaux ou artistes qu’il aime. Outre ses activités de romancier, il travaille à la scénarisation de ses œuvres pour la télévision et le cinéma.
Martin a connu un succès fulgurant au Québec avec ses trois premiers polars Il ne faut pas parler dans l’ascenseur, La chorale du diable et Je me souviens, qui lui ont valu de nombreux prix littéraires. Au cœur de ceux-ci, on trouve Victor Lessard, enquêteur tourmenté, rebelle, mais hautement moral du service de police de la Ville de Montréal.
Pour Sous la surface, son dernier thriller unanimement salué par la critique et le public, il a remporté, en compétition avec de nombreux romanciers francophones de renom, le Prix Tenebris 2014.
Reconnu par la critique comme le chef de file des écrivains de romans policiers québécois, il voit son travail comparé à celui des auteurs internationaux Jo Nesbo, Michael Connelly, Fred Vargas, Ian Rankin et Henning Mankell.

 

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