Liberté …

Liberté

La nature aussi crie son nom …

Liberté

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Bernie
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34 commentaires

  1. j’avais pas vue celle -ci !   superbe j’arrive de twitter 🙂   

    ça te dit de faire des échanges de tweet et rt j’ai retweeté cet article , ça apparait sur mon module twitter à droite en page article , bizzz belle journée

  2. Après un weekend mouvementé je passe vous dire   BONSOIR en ce LUNDI et vous souhaite une très bonne fin de soirée

      MERCI de votre délicate attention pandant mon absence je vous serez redevable

  3. l’homme a tout mis en boite tout cloturé …. tout enchainé ….

    pour le moment orage ici …. mais + de bruit que de pluie …

    Nicolas-Germain LÉONARD

    L’orage

    Nise était dans son aurore,
    Et sur son sein agité,
    Déjà commençaient d’éclore
    Les trésors de la beauté :
    Sur ses lèvres demi-closes
    Erraient déjà les soupirs,
    Comme autour des jeunes roses
    On voit voler les zéphyrs.

    Nise avait vu le feuillage
    Seize fois naître et mourir :
    Silvandre était du même âge ;
    C’est l’âge heureux du plaisir :
    Ils s’aimaient d’amour si tendre,
    Qu’on doutait, voyant leurs feux,
    Qui de Nise ou de Silvandre
    Etait le plus amoureux.

    Dès que Nise était absente,
    Tout affligeait son amant :
    Loin de lui, sa jeune amante
    Souffrait le même tourment :
    Ils allaient aux mêmes plaines
    Faire paître leur troupeau,
    Buvaient aux mêmes fontaines,
    Dansaient sous le même ormeau.

    Si l’un chantait un air tendre,
    L’autre aimait à le chanter :
    Nise, en écoutant Silvandre,
    Sentait son coeur palpiter :
    Silvandre était dans l’ivresse,
    En l’écoutant à son tour,
    Et l’interrompait sans cesse
    Par des baisers pleins d’amour.

    Mais un jour, Nise frissonne,
    Ses yeux se mouillent de pleurs,
    Et son âme s’abandonne
    À de secrètes terreurs.
    Hélas ! dit-elle, je tremble,
    Et ne fais que soupirer !
    Nous sommes si bien ensemble !
    Faudrait-il nous séparer ?

    Dans l’instant, le ciel se couvre :
    Un voile épais noircit l’air,
    Et du nuage qui s’ouvre
    Sortent la foudre et l’éclair :
    Nise éperdue et tremblante,
    Tient son amant dans ses bras,
    Et la flèche étincelante
    Donne à tous deux le trépas.

    Ils reposent sous l’ombrage,
    Où le ciel finit leurs jours ;
    Sur les arbres du bocage
    On a gravé leurs amours ;
    Et sur la tombe paisible
    Qui contient ces tendres coeurs,
    Souvent un berger sensible
    Aime à répandre des fleurs.

  4. Douce utopie d’un monde sans barrières ! Seulement nombreux sont ceux qui ne savent pas où termine leur liberté et où commence celle des autres.

  5. bonjour Bernard                        je ne pense pas que  les barbelés
    soient  un obstacle à la nature … heureusement !                      bon
    lundi                            chamitiés

  6. Bonjour Bernard,

    Je crois que quelques fils barbelés n’arrêteront pas la nature, car elle est capable de faire sa place quelque soit l’obstacle.

    Amicalement.

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