Daisy Lambert et Octave Noire : « L’horizon », un clip poétique et pop qui sublime la mélancolie

Une traversée musicale vers « L’horizon »

Vous rêvez d’un moment suspendu, entre mélancolie douce et évasion sensorielle ? Daisy Lambert vous tend la main avec « L’horizon », son nouveau clip hypnotique, en duo avec Octave Noire. Ce morceau, véritable odyssée pop, mêle électro vaporeuse, basse chaloupée et sensualité gainsbourienne, le tout sublimé par une vidéo hommage aux dessins animés métaphysiques des années 70-80.

Dès les premières notes, vous êtes happés dans un univers parallèle : celui de la beauté étrange, du rêve éveillé, et d’une poésie électronique à la fois nostalgique et contemporaine.

Un clip aux inspirations oniriques et rétro

Le clip de « L’horizon » n’est pas qu’un simple support visuel. Il est une œuvre d’art à part entière, un voyage graphique inspiré par La Planète Sauvage ou Les Mondes Engloutis.
Ces références aux génériques animés d’antan réveillent un imaginaire oublié, celui des années 70-80, quand la télévision savait encore fasciner par sa lenteur et sa bizarrerie.

Les images oscillent entre psychédélisme et mélancolie, dessinant un monde suspendu où l’on ne distingue plus la frontière entre le réel et le rêve. On ne pense plus, on contemple. On se laisse emporter, vers un Valhalla musical, fait de synthés japonais et de voix vaporeuses.

Daisy Lambert, un “chic type” à la pop élégante

Derrière le pseudonyme de Daisy Lambert se cache Guillaume Lambert, figure singulière de la pop lyonnaise. Producteur, chanteur et multi-instrumentiste, il manie aussi bien les machines (synthétiseurs, boîtes à rythmes) que la nostalgie des années discoïdes et les vibrations rétro-futuristes.

Son style ? Un équilibre délicat entre élégance et audace, entre influences Jean-Michel Jarre, Sébastien Tellier, et variété italienne. Chaque morceau semble raconter une histoire de cinéma, une bande originale de vies imaginaires.

L’album « Attractions » : une aventure collective et poétique

« L’horizon » n’est qu’un chapitre de « Attractions », l’ambitieux nouvel album de Daisy Lambert. Ce projet, construit en deux parties, mêle collaborations artistiques et expérimentations sonores.
Parmi les invités : Barbara Carlotti sur « La Femme Invisible », Wendy Martinez avec « Music Airlines », ou encore Alka Balbir, connue pour son duo avec Katerine.

Chaque titre explore une facette du désir humain, thème central de ce disque foisonnant. Daisy Lambert y cherche à dépeindre l’homme contemporain, ses élans, ses doutes et ses métamorphoses.

Quand la musique devient cinéma intérieur

Ce qui frappe chez Daisy Lambert, c’est sa manière de penser la musique comme un film. Chaque chanson devient la bande originale d’un héros du quotidien, chaque mélodie raconte une émotion universelle.

On y croise des influences aussi éclectiques que le rock progressif, la variété sentimentale, ou encore les jingles télévisés vintage.
Lambert ne cherche pas à plaire, il cherche à émouvoir. Il slalome entre les styles, joue avec les contrastes, et livre une œuvre qui respire la liberté et l’imprévu.

Son synthétiseur japonais (acheté au regretté Christophe) devient ici un instrument quasi magique, porteur d’une âme analogique. Comme s’il y avait dans chaque circuit une parcelle d’humanité.

Un parcours entre humilité, humour et humanisme

Né dans le Grand-Est, loin des projecteurs, Daisy Lambert a grandi au milieu de chansons poétiques et de vinyles mythiques.
De The Cure à Pink Floyd, en passant par Supertramp et Jean-Michel Jarre, il s’imprègne très tôt de cette idée que l’émotion peut naître d’une machine.

Depuis son premier album « Chic Type » (2013), jusqu’à « Les Cœurs célestes » (2016), il trace un parcours discret mais brillant, fait de curiosité musicale et de tendresse sonore.
Entre deux projets, il prend le temps de vivre, d’aimer, de cultiver, et d’observer le monde. Cette patience créative se ressent dans chaque note d’« Attractions ».

Une pop libre, poétique et intemporelle

Ce qui distingue Daisy Lambert, c’est sa liberté absolue.
Il ne suit ni les tendances, ni les algorithmes : il compose avec le cœur, avec l’humour parfois, et une émotion vraie toujours.

Ses chansons, bien que nourries de références familières, parviennent à créer quelque chose d’inédit.
Un cocktail pop qui fusionne 1975 et 2025, où la nostalgie devient moteur de modernité.

Comme le résume joliment Sébastien Tellier :

« C’est n’importe quoi… Oui. Mais c’est beau. »

Et c’est peut-être cela, la magie Daisy Lambert : rendre le n’importe quoi sublime.

Pour aller plus loin, plongez, ou replongez, dans l’univers de l’anti-héros romantique et digital avec l’analyse détaillée du clip « Tu me manques » de Daisy Lambert, un titre aux synthés planants et aux basses groovy qui explore la solitude et les fantasmes de l’ère numérique. Le clip, où une vieille Ford Taunus devient l’objet d’un désir lancinant, est une œuvre visuelle et musicale percutante. Pour redécouvrir cette exploration introspective et rétro de l’artiste lyonnais, lisez notre article complet sur Bernieshoot : Daisy Lambert : Clip « Tu me manques » | Bernieshoot | journal web.

Conclusion – Vers votre propre horizon

Avec « L’horizon », Daisy Lambert et Octave Noire signent un chef-d’œuvre atmosphérique, à la fois intime et universel.
Une invitation à ralentir, à écouter autrement, à retrouver l’émerveillement des premiers génériques qui nous faisaient rêver enfants.

Alors, si vous aussi, vous aimez la pop qui pense, les mélodies qui caressent, et les artistes qui osent être sincères dans un monde saturé, laissez-vous guider vers l’horizon de Daisy Lambert.

👉 Et vous, que ressentez-vous en écoutant ce titre ? Partagez votre ressenti en commentaire, car c’est peut-être là que commence votre propre voyage musical.