Éco responsables, bio, vegan, comment bien choisir ses produits de beauté ?

A tous les niveaux de la société, la préoccupation vis à vis de la planète, après avoir été une mode plus ou moins fluctuante au cours des dernières décennies, est désormais centrale. C’est au consommateur que l’on doit l’impulsion de cet élan, et à sa prise de conscience, si bien que tous les secteurs, y compris celui de la beauté, tiennent désormais compte de ce facteur décisif, qui change quelque peu la donne.

Le marché de la beauté est immense, très concurrentiel, et parmi les nombreux acteurs qui l’animent, on trouve absolument tous les types d’entreprises, de la TPE à la multinationale, en passant par tous les stades de dimensions intermédiaires.

Faire le tri au sein de cette offre luxuriante tient parfois du chemin de croix, et c’est la raison d’être de ce présent contenu, qui devrait vous amener à y voir un peu plus clair, plein fard dans la nuit, afin de mieux pouvoir sélectionner vos produits…

…par Romain Pillard.

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Conseils pour bien choisir ses produits de beauté

I/ Quelques généralités d’usage…

                Nous ne l’avons pas précisé en chapeau d’introduction, mais cet article ne se destine pas à narrer par le menu tout un tas de formules, de mélanges, de recettes, de décoctions et autres mixtures, dites « maison », qui pourraient remplacer l’arsenal de bâtons, de poudres, de crèmes et de gels ou autres produits que vous utilisez présentement afin d’entretenir votre beauté et prendre soin de vous, face au miroir.

Non pas que nous sommes contre ou que nous ne trouvions pas cette idée pour le moins intéressante, mais ce n’est simplement pas le propos du jour. Notre article se bornera donc à vous doter des moyens de mieux pouvoir connaître tel ou tel produit, telle ou telle enseigne, et aussi à élargir un peu votre horizon de connaissances, s’agissant de l’utilisation d’alternatives et de marques plus propres, plus « vertes », parfois bien moins onéreuses et par ailleurs, tout autant efficaces, si ce n’est davantage… A présent que nous avons précisé toute cela, nous pouvons entrer dans le vif du sujet, sans nécessairement avoir à consulter un spécialiste ou à un dermatologue.

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La beauté n’est pas qu’affaire de plastique, comme chacun sait. Il est une sorte d’aura qui émane de chacun et de chacune ; une sorte de magnétisme, qui, sans corrélation directe avec les traits ou la manière dont on les a plus ou moins joliment soulignés à l’aide d’artifices de maquillage, définit aussi ce que l’on désigne comme la « beauté » d’une personne.

Cela tient souvent en la manière dont justement la personne considérée se sent en son fors intérieur, et c’est sur la base de ce postulat que les produits de beauté donnent parfois des résultats formidables, lorsqu’ils transcendent quelqu’un de l’intérieur, en le faisant se sentir bien, beau, belle, agréable, seyant, seyante, avenant, avenante…

La magie opère alors tout naturellement sur l’extérieur, sur l’enveloppe, sur la vibration que l’on dégage et que l’entourage capte inconsciemment.

Il n’est donc pas anodin ou simplement futile de vouloir prendre soin de soi et de son apparence, puisque cela doit vouloir également signifier que nous nous sentons bien dans nos baskets, nos bottines ou nos ballerines, mais il est de bon ton de le faire « vraiment », c’est à dire, en prenant conscience par exemple, que certains composants chimiques, appliqués en trop grandes quantités, ou trop fréquemment, sont non seulement nocifs pour nous, mais aussi pour l’environnement, du fait qu’ils ne sont pas biodégradables.

Et ce qui est valable pour les composants chimiques, l’est aussi pour tous les consommables jetables par exemple, que l’on parle des cotons démaquillants, de coton-tiges, d’éponges ou même de tous les contenants. En outre, lorsque c’est possible, optez pour des produits sans emballages, cela peut paraître bête, mais le rappeler ne coûte rien.

Et privilégiez donc les produits solides plutôt que liquide, que l’on parle de savon ou de shampooing pour commencer.

Vous allez très vite vous rendre compte que l’application de l’ensemble de ces petites choses représente déjà un beau progrès en termes de déchets générés, sans pour autant demander d’efforts démesurés en contrepartie.

 

II/ Prendre les choses en main et s’informer…

                Nous l’avons d’emblée précisé, le marché des cosmétiques et des produits de beauté est extrêmement concurrentiel et il n’est pas forcément simple de ne pas se perdre ou se noyer dans ce tumultueux océan de références, et de fourchettes de prix pouvant aller du simple au décuple !

D’une manière générale, si vous souhaitez consommer de manière écoresponsable il va falloir vous mettre (si ce n’est déjà fait…) à acheter « engagé », et pour cela il va vous falloir prendre les informations. Bon nombre de marques relativement récentes ont été créées avec ces valeurs écologiques chevillées au corps, d’autres déjà présentes su le marché auparavant ont su saisir le ballon au vol et axent désormais leur développement précisément sur ces préceptes.

Il faut apprendre à discerner le produit qui est réellement vertueux de celui qui se sert de l’écologie comme d’un pur argument commercial, et cela est rendu d’autant plus difficile par le matraquage publicitaire de certains géants du cosmétique.

Pour ce faire, dans un premier temps et pour écrémer déjà une bonne proportion, sachez que lorsqu’un produit, de quelque nature qu’il soit, est véritablement écoresponsable, vertueux, ou engagé dans la sauvegarde de la faune ou de la flore en quelconque endroit du globe, et bien elle communique dessus !

C’est l’évidence même, mais une marque, toute vertueuse soit-elle, a besoin de vendre pour pérenniser son activité, dès lors il est clair que mettre en avant des atouts qui vont résonner dans l’esprit du consommateur ne peut que lui être profitable, elle ne s’en prive donc pas.

Nous pouvons citer pêle-mêle des sociétés telles que Comme Avant, qui est une très jolie marque marseillaise, Weleda, de Suisse, Lush, qui est un partenaire de l’association Sea Shepherd du Capitaine Paul Watson, Antipodes, une marque néo-zélandaise qui n’utilise que des produits qui poussent ou qui sont récoltés dans le pays, Faith in Nature, qui développe des produits depuis 1974 avec une politique de prix abordables, Origins, qui travaille sur la reforestation et l’utilisation de produits bio ou non-toxiques pour ses productions, ou encore Patyka, qui est une maison cosmétique parisienne réputée, Huygens, une officine parisienne elle aussi, souvent citée parmi les enseignes de haut standing et enfin Bivouak, qui fabrique des cosmétiques qui se destinent plutôt à un public de baroudeurs…

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Il existe vraiment de très nombreuses marques qui proposent des produits de qualité et qui respectent effectivement tout un cahier des charges en regard à l’éco-responsabilité, si bien que les lister toutes serait quelque peu fastidieux. Néanmoins, par le truchement de ces quelques noms cités plus haut, vous pourrez via le net accéder sans aucun problème à tout un ensemble de sites spécifiquement dédiés (sites de référencement cosmétique ou beauté par exemple).

Vous aurez sans doute à consulter plusieurs de ces sites afin de vous faire une idée de l’offre dans sa quasi globalité, mais cela vous permettra d’avoir un regard détaillé sur la composition des produits qui vous intéressent, ainsi qu’un lien vers les sites des entreprises qui les fabriquent.

Et si nous vous parlons d’un lien vous renvoyant vers le site de la société concernée, ce n’est pas anodin, c’est parce que, encore une fois, toute entreprise qui s’engage en termes d’écologie, le fera nécessairement savoir par le biais de ses outils de communication ; il sera donc très facile de vous faire votre idée en allant tout simplement compulser les dits sites et en parcourant l’ensemble de leur contenu.

Des enseignes telles que L’Occitane, le groupe L’Oréal (qui a aussi son secteur dédié aux produits écoresponsables, mais qui, ne nous le cachons pas, n’est pas tout à fait l’ami de la planète, comme d’autres du reste…), mais encore Guerlain, Garnier, Clarins, le groupe Yves Rocher pour ne citer que ces marques bien connues, possèdent bien évidemment cet outil numérique que le site internet afin de pouvoir communiquer sur leur progrès « green », qui, d’un point de vue général doit être salué, car il est incontestable.

 

                Si vous le souhaitez, vous pouvez également vous rediriger et vous renseigner auprès de la FEBEA (la Fédération des Entreprises de la Beauté). Elle a récemment préconisé diverses pratiques vertueuses, notamment pour tendre vers une utilisation durable des ressources et un soutien aux populations locales (lorsque les matières premières sont extraites dans des pays pauvres par exemple…).

Dans un même ordre d’idée, sa charte encourage également les producteurs à favoriser la biodégradabilité des composants dans les divers produits qui peuvent être concernés, que se soient les shampooings, les après-shampooings, et tout le toutim… Cette même charte plébiscite aussi l’utilisation de matériaux recyclés ou recyclables, la réduction des emballages, la gestion des déchets, bref, toutes ces mesures de bon sens si l’on peut dire, dont nous avons notamment parlé dans la première partie.

Dans un même ordre d’idée, la Cosmetic Valley, qui regroupe pas moins de 3200 entreprises sur le territoire national, dont environ 80 % de PME, ainsi que plus de 220 laboratoires (pour plus de 8200 chercheurs) et pas moins de 9 universités s’est dotée d’une charte (dès l’année 2009), qui fait que l’ensemble de ses membres issus des filières de la parfumerie et de la cosmétique s’engagent pour sensiblement réduire les impacts environnementaux et de santé publique de leur activité.

Le site qui y est dédié représente tout simplement le premier centre de ressources mondial de la parfumerie et de la cosmétique ; il vous informera dans les grandes largeurs quant aux multiples points abordés par cette charte et vous y trouverez aussi le catalogue complet des signataires.

Cela représente une inestimable base de données pour celles et ceux qui veulent commencer à s’informer sur les bases et / ou creuser un peu  plus en profondeur, alors n’hésitez pas…

thank you merci

Conclusion :

                Lorsque l’on se réclame d’obédience écoresponsable et que l’on parle de produits cosmétiques ou de produits de beauté, il faut nécessairement se poser la question de savoir quel est leur impact sur notre environnement et aussi, sur notre santé. Nos cultures sont très friandes de ce type de produits, et il faut que le consommateur continue de mettre la pression sur l’industrie afin qu’elle trouve des procédés et des composants toujours plus propres et moins impactant pour l’environnement et la santé.

De plus en plus de moyens existent pour se tenir informé, tout juste faut-il le savoir et « s’y jeter » , quoi qu’il en soit, il ne faut surtout pas hésiter à les utiliser. Internet donne de très nombreuses clefs pour creuser certains sujets et s’enquérir vis à vis de la composition de la plupart des produits qui sont commercialisés (entre autres informations), ou pour s’intéresser à certaines bonnes pratiques (ou non…) de telle ou telle enseigne.

Utilisez les tuyaux et les pistes que nous vous avons donnés, dotez-vous des moyens de mieux contrôler votre vie…et en parallèle de tout cela, trouvez les moyens de réduire vos déchets chez vous, agissez dans la matière, dans le concret…

Pour faire simple, consommez de façon plus intelligente, car lorsque le client marque une préférence, alors les enseignes rivalisent d’ingéniosité et de créativité pour créer les produits dont il rêve…

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Moi, c'est Bernie. Incubateur d'actualités pour vous informer autrement.

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