Le 15 octobre se tiendra à Paris une vente aux enchères exclusive consacrée à l’histoire naturelle et à la taxidermie.

Vente aux enchères exclusive consacrée à l’histoire naturelle et à la taxidermie
Le large éventail de catégories mis en vente, qui comprend des oiseaux, des mammifères, des papillons, des squelettes et des poissons du monde entier est issu d’une collection unique, celle de la Masaï Gallery.
Masaï Gallery
Cette galerie travaille avec les taxidermistes les plus réputés au monde pour rendre à l’animal ses positions, émotions et expressions les plus vivantes possibles, préservant ainsi l’histoire de l’incroyable diversité créée au fil des siècles par notre planète.
L’ensemble des spécimens mis en vente est conforme aux réglementations Cites.
Vente aux enchères exclusive consacrée à l’histoire naturelle et à la taxidermie
Date : 15 octobre 2020
Exposition le 14 octobre après-midi
Lieu : n°11, rue d’Uzès – 75002 Paris FR
Le Bélier de Verviers
Lors de cette vente exceptionnelle sera présentée Le Bélier de Verviers, une œuvre de l’artiste français Pierre Matter réalisée à partir de modèles de fonderie du XIXe siècle collectés dans la ville de Verviers en Belgique, ancienne capitale mondiale de la laine.

Ce Bélier monumental à été réalisé par l’artiste français Pierre Matter qui est venu passer plusieurs jours à Verviers en Belgique pour s’imprégner de l’histoire prestigieuse de la cité lainière.
Lors de son séjour, il a collecté d’anciens modèles de fonderie du XIXe siècle, des matériaux et de la laine qui venait d’être traitée, il nous livre une œuvre forte, et il sacralise ainsi un savoir-faire encore d’actualité.
Cette œuvre fait partie des Réserves Précieuses de la Fondation Epicentro qui préserve la mémoire du patrimoine par le biais de l’art.
Pierre Matter
Après une enfance plutôt mystique, il fait, sans conviction, des études générales en section mathématiques mais, parallèlement, s’évade dans la création artistique. Il s’essaie à la gouache, l’aquarelle mais ne trouvera sa voie que bien plus tard.
Des chemins de traverse l’ont mené à l’agriculture, aux métiers du bâtiment en passant par la bande dessinée et les bas-reliefs en pierre.
Il s’installe finalement dans une forme de sculpture qui lui a toujours parue évidente :
« On vit une époque charnière qui fait et fera apparaître dans la réalité des êtres hybrides et monstrueux de la mythologie. Même les vaches des montagnes ne sont plus que des machines à lait. »
Alliant la nature et la civilisation technique, ses méca-animaux traduisent l’imbrication entre la nature et l’homme. Ils reflètent l’inquiétude de la monstruosité toujours possible, mais dégagent un sentiment de puissance que semble offrir la technologie moderne.
Il travaille actuellement dans son atelier en Touraine. Il est exposé dans les galeries Opera Gallery à Paris, Singapour, Miami, Hong Kong, Londres, Genève, Seoul, Monaco, Dubaï, ainsi qu’au Shanghai Sculpture Space.
C’ est spécial, mais interressant
Oui les collectionneurs vont être intéressés.
Merci pour cette découverte un peu loin de chez moi ! Bon lundi
dommage
Je ne pensais pas qu’il vendait
Et pourtant si.