L’imprimeur en ligne Printoclock vient, ces dernières semaines, de réorienter son activité pour répondre aux besoins en matériels de protection. D’ores et déjà en mesure de fournir des masques chirurgicaux à hauteur de plusieurs millions par mois grâce à ses filières d’approvisionnement, l’entreprise dirigée par Antoine Roux lance cette semaine une production locale de masques en coton.
Printoclock acteur d’une dynamique de relocalisation
En démarrage, environ 1000 pièces destinées aux particuliers ou professionnels sortiront chaque jour de l’atelier.
Dès les premières semaines de la crise pandémique, les équipes du spécialiste de l’impression en ligne se sont rapidement mobilisées. A la fois pour assurer une continuité dans les commandes des clients qui maintiennent leur activité, mais aussi pour répondre aux nouveaux besoins d’information et de communication à caractère de prévention.
En lien avec son cœur de métier, Printoclock poursuit ainsi la réalisation de supports destinés à protéger les salariés et consommateurs, tels qu’affiches, stickers, étiquettes, bâches PVC, flyers…
Un sourcing international pour faire face aux besoins massifs en masques
Une offre qui s’est également élargie à des matériels de protection essentiels pour lutter contre la propagation du virus : plaques de plexiglas, visières et masques.
Ces derniers, dont la réquisition par les pouvoirs publics a été levée fin mars, génèrent un besoin estimé par le gouvernement à 40 millions d’exemplaires par semaine au niveau national.
« Dans ce contexte, nous avons engagé une démarche de sourcing auprès de fournisseurs capables de délivrer des masques en nombre significatif, en Asie et en Europe de l’est », explique Antoine Roux, le dirigeant de la PME toulousaine. Les masques chirurgicaux jetables de type 1 proviennent ainsi de Chine, répondant à la norme EN 149:2001 ; les modèles en tissu réutilisables et lavables, dits « alternatifs », sont acheminés de Pologne (certifiés Oeko-tex).
Printoclock est ainsi désormais en mesure de proposer à la commande plusieurs millions de masques chirurgicaux et environ 300 000 unités « alternatives » par mois.
Masques toulousains : amorcer une dynamique de relocalisation
Au-delà de ce nécessaire approvisionnement international, Printoclock a décidé de s’engager dans la voie d’une production locale. Dès le 23 avril, ce sont près d’un millier de masques alternatifs en coton Oeko-tex qui seront fabriqués chaque jour à Toulouse.
Le patron et la découpe du tissu seront réalisés dans l’atelier d’impression de Printoclock, avant de passer par l’étape de confection du produit fini, sur les machines brodeuses d’un co-traitant, dans la zone d’activité du Chapître.
Ce masque à pli 100% toulousain a été conçu dans le respect du cahier des charges AFNOR (SPRC S76-001). Ses deux couches de coton hypoallergénique (150 g/m2) enserrent une couche de viscose (130g/m2) qui joue le rôle de filtre.
Une démarche qui s’inscrit en cohérence avec les valeurs défendues par Printoclock depuis sa création : privilégier le made in France et le recours à des matériaux respectueux de l’environnement.
Antoine Roux, Président de Printoclock précise :
“Nous savons que cette production en circuit court de 30 000 masques par mois ne peut à elle seule couvrir l’ensemble des besoins. Mais nous voulons d’ores et déjà nous inscrire dans « l’après », avec la perspective d’une réappropriation de la production en France et au niveau local.
Mais nous voulons agir, à notre échelle, dès aujourd’hui pour amorcer une dynamique de relocalisation dont Printoclock entend être un acteur.”
Par ailleurs, Printoclock a fourni gratuitement des kits magnétiques d'identification de véhicules à la Fédération Française de Sauvetage et de Secourisme pour l’aider à dans ses mission durant cette pandémie.
Bonjour
Nous recherchons de toute urgence H/F graphiste pour la réalisation d’affiches et de logo, merci de bien vouloir nous contacter si disponible pour cette mission.
E-mail : osteopaje@gmail.com
J’espère que vous trouverez.
oh voilà une belle idée, faire des masques en local, si cela pouvait donner des idées pour plus tard….., vont ils vendre aux particuliers? heureuse que mes marrons t’aient plu, pas facile comme couleur le vert sera plus simple. bises.celine
Oui c’est une très belle idée
oui je viens d’aller voir mais pas fait commande.
Pourquoi ?
j’espère qu’il vendront aussi aux particuliers…Amitiés
oui je pense que c’est possible
Il y a vraiment des gens ingénieux et entreprenants. Bravo.
Oui c’est une belle enseigne.
Soso en a fait 120 avec les trois plis….
@+
C’est super.
Heureusement qu’il y a ces entreprises qui se recyclent pour répondre à ce besoin vital ! Bonne journée
C’est fondamental pour la suite.
C’ est bien sur excellent, mais il faudrait que ce soit durable
Bonne journée Bernie
Je pense que ça s’inscrit dans la durée, nous allons avoir besoin de masques pour une longue durée.
Des masques, des masques, le mot d’ordre 2020, même un bon mois de carnaval en rêverait côté chiffres… Nous en faisons une grosse consommation de jetables, alors lavables et réutilisables bienvenus…
C’est dans la logique du mieux consommer.