Matthis Pascaud dévoile son nouveau clip Clap Clap

Découvrez le nouveau clip Clap Clap du projet Square One de Matthis Pascaud  réalisé par Honkatonks et Eric Allard-Jacquin tourné à La Seine Musicale.

matthis pascaud clap clap

 

Clap Clap le nouveau clip de Matthis Pascaud 

Désormais, il va falloir compter sur ce jeune prodige de la guitare, compositeur de talent, et sideman très demandé sur les scènes du jazz français (Anne Pacéo, Hugh Coltman, Sophie Alour, Moonlight Benjamin…).

Il s’appelle Matthis Pascaud, il a 29 ans et publie avec « Clap Clap » un deuxième album sous son nom qui tient toutes les promesses entendues sur son précédent opus (« Shake One » publié en janvier 2018).

Matthis Pascaud Square One Teaser

Une aventure musicale passionnante avec son groupe « Square One »

Matthis Pascaud poursuit une aventure musicale passionnante avec son groupe « Square One » depuis près de cinq ans. Une formation composée de musiciens plus âgés que lui, qui du statut de professeurs sont devenus des amis, et désormais des compagnons de route.

« Square One » est un véritable groupe au sens noble du terme, avec une forte identité sonore, une alchimie musicale d’ordre magique, et une interaction quasi télépathique. Des musiciens qui s’entendent bien et qui savent s’écouter en élaborant une architecture sonore tout à fait singulière et ambitieuse qui porte vers le haut le projet musical « Clap Clap ».

Christophe Panzani est le saxophoniste ténor du groupe et à l’aide de différents effets, il tire des sons inouïs de son instrument, proche parfois d’une guitare saturée. Il développe avec Matthis Pascaud une sonorité très originale, jamais entendue dans aucune formation, notamment lorsqu’ils jouent les thèmes à l’unisson.

Karl Jannuska, avec sa technique phénoménale, son sens du groove, et son élégance naturelle, est le batteur idéal pour ce projet, difficile à identifier et à mettre « dans une case » aux frontières du jazz, du rock progressif, de la pop et du groove de la Nouvelle-Orléans.

Tony Paeleman (très discret aux claviers où il n’apparait que sur quelques titres) est surtout l’ingénieur du son du groupe, où il excelle dans ce rôle, tant le son de ce projet est phénoménal et complètement novateur.

Le rôle de la basse électrique est très important dans cette musique où les lignes de basse sont mises particulièrement en avant, Ouriel Ellert tient la basse sur quelques titres de ce deuxième opus, mais c’est surtout Matthis Pascaud lui-même qui officie à la basse sur la plupart des titres de « Clap Clap » lors de l’enregistrement en studio. Pour les concerts de sortie de disque , c’est Pierre Elgrishi qui sera le nouveau bassiste.

Quant à Matthis Pascaud, il s’amuse comme un fou à superposer plusieurs sonorités de guitare à l’intérieur des morceaux, ce qui produit une dimension orchestrale et un jeu de construction sonore inouï portés par une énergie implacable.

Dès le premier morceau : Age d’Or, nous sommes portés par l’énergie dansante d’un rythme binaire irrésistible et par une mélodie pop prégnante où l’unisson saxophone-guitare fonctionne à merveille.

Avec Clap Clap, nous sommes au cœur même du projet sur une rythmique toujours très dansante qui donne envie de taper dans ses mains. Karl Jannuska développe un rythme syncopé influencé par la musique de La Nouvelle-Orléans autour d’une belle et singulière ambiance musicale où l’on distingue en contre-chant le piano électrique de Tony Paeleman.

Pression nous étonne par son implacable intro rock qui lorgne vers Led Zeppelin, portée par un jeu de batterie particulièrement pesant de Jannuska, puis la musique évolue et se transforme en une ambiance éthérée et lancinante où surgit une belle mélodie pop. Mattis Pascaud y gère à la fois une belle ligne de basse et un solo de guitare vif et dense.

Retour à l’inspiration de La Nouvelle-Orléans et un hommage aux Meters avec Bayou, qui une fois de plus est porté par une très belle mélodie dansante et une ambiance sonore fascinante avec un passionnant chorus de saxophone de Christophe Panzani.

Matthis Pascaud ne manque pas d’humour et d’ironie en intitulant Hope, un morceau à l’ambiance noire et désespérée porté par un rythme lourd et syncopé.

Retour au groove et à la danse avec Bobby’s Road où l’on perçoit une ambiance jazz-rock-funk que n’aurait pas reniée Billy Cobham ou Jeff Beck.

Avec Slide Gift, on croit entendre l’écho lointain de la guitare slide de Ry Cooder que Matthis Pascaud obtient avec une guitare lap-steel (que l’on joue à l’horizontale). L’ambiance est ténébreuse et Pascaud remplit l’espace avec peu de notes, il obtient un maximum d’effet avec peu de moyen en adoptant parfaitement bien la formule « less is more » en jouant la bonne note au bon moment !

Avec Slow De La Vie et Lost Memories, Matthis Pascaud termine son disque dans des ambiances atmosphériques nostalgiques, lentes, planantes, et mystérieuses, afin de développer un versant opposé au fun et au groove dansant des morceaux du début du disque. Il explore ainsi plusieurs aspects de sa personnalité dans cet album particulièrement riche et dense.

Enfin n’oublions surtout pas de mentionner les différentes virgules qui se glissent entre les morceaux et qui s’intitulent : Clap 1, Clap 2, Clap 3, Clap 4 et Clap de Fin.

Il s’agit de morceaux complètement improvisés en studio par le groupe, que Matthis Pascaud a réduit, collé et édité, un peu à la manière de Teo Macero avec les morceaux de Miles Davis. Une démarche résolument jazz qui permet à chacun de ses titres de servir d’intro aux titres suivants au niveau de l’ambiance sonore et du feeling général.

 

Formation

Matthis Pascaud : Guitare

Christophe Panzani : sax tenor

Pierre Elgrishi : basse

Karl Jannuska : batterie

Tony Paeleman : claviers

MatthisPascaud-Photo by Jeremy Bruyeres
MatthisPascaud-Photo by Jeremy Bruyeres

 

En concert au Studio de l’Ermitage lundi 2 décembre2019

 

Matthis Pascaud

Aperçu aux cotés d'Anne Pacéo, Hugh Coltman, Sophie Alour ou encore Moonlight BenjaminMatthis Pascaud, ce prodige de la guitare présente avec son projet Square One son nouvel album "Clap Clap".

Un « Jazz Progressif » qui réunit les 2 influences principales du guitariste : le rock pour sa dimension sonore et le jazz pour l’improvisation.

Lauréat 2018 Concours National du festival de Jazz à la Défense

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