Comment imaginer un seul instant ne plus avoir un livre à lire ? Une question sensible, mais parce que beaucoup ne veut pas dire assez, voici quelques conseils pour choisir un livre qui deviendra un joli moment de lecture.

Comment choisir un livre ?

L’autrice ou l’auteur, une évidence

En tout premier, en réfléchissant à cette question sensible, est arrivé, comme une évidence, l’autrice ou l’auteur. Comme nous attendons le retour du soleil, j’attends avec impatience les nouvelles publications des autrices ou auteurs que j’apprécie particulièrement.

Il est toujours difficile de donner une liste, mais je peux vous citer sans hésitation Fred Vargas, Yves Carchon, Bernard Minier, Olivier Norek, Stéphane Pajot, Colin Niel, Alain Cadéo, Virginie Vanos… Il devrait aussi y avoir Philip Kerr, mais il nous a malheureusement quitté l’an passé… Son œuvre est à relire ou à découvrir, si vous êtes passé à côté de cet auteur de talent. Des auteurs dont je vous parle au travers de mes chroniques littéraires.

D’ailleurs, pour les classiques, ne parlons-nous pas de relire un Flaubert, un Molière, un Hugo, ou encore un Rimbaud, Verlaine, ou Prévert.

Alors, oui, c’est l’autrice ou l’auteur qui en premier lieu guide mon achat d’un livre.

Une couverture qui fait rêver

Quand je déambule dans une librairie, ce lieu unique qu’il nous faut préserver, j’aime admirer la beauté des couvertures. C’est pour moi un travail d’artiste d’imaginer à partir d’une histoire, une couverture qui va pouvoir la résumer par le message qu’elle transmet.

Naturellement, la beauté d’une couverture ne permet pas de juger un livre, mais elle contribue grandement à attirer notre regard et à attiser notre curiosité. Elle va permettre de mettre en valeur, parfois par sa sobriété, d’autres fois par son mystère, l’ouvrage qui se cache derrière elle. Une couverture doit apporter cette touche de rêve, et cette envie d’ouvrir le livre

Pour les auteurs étrangers, je regrette toujours que le nom de la traductrice ou du traducteur ne figure pas systématiquement sur la couverture.

Lire est un voyage

Ensuite, et c’est une raison qui s’est forgée au fil du temps, le ou les lieux où se déroule l’histoire sont importants. Le décor est un élément qui va susciter le besoin d’en savoir plus, soit parce que le lieu nous est familier, soit au contraire parce qu’il nous est inconnu.

Lorsqu’une intrigue se déroule dans le Sud-ouest, les Alpes, à Paris, Stockholm, Rome, Naples, Londres ou dans les pays africains, je me retrouve plonger dans des atmosphères que j’ai particulièrement connues et c’est du pur plaisir.

Le fait que l’autrice ou l’auteur prenne des libertés par rapport à la réalité ne me pose pas de souci, cela lui appartient, et tant que la cohérence est présente, c’est au contraire un plus. D’ailleurs, j’admire le travail de création d’un village pour les besoins d’une histoire. Au fil de la lecture, nous pouvons presque dessiner un plan plus vrai que nature.

Egalement, comme je n’ai parcouru qu’une petite partie du monde, découvrir une ville, une région, un pays ou travers d’une lecture, c’est aussi pouvoir imaginer les paysages, l’architecture, car oui lire un livre est une évasion

L’histoire qui donne envie

Le pendant de la couverture, est, pour moi, la quatrième de couverture, le résumé du livre. Là aussi, c’est un exercice subtil, qui en quelques phrases doit donner cette envie d’en savoir plus.

Très souvent, je vais de la couverture à la quatrième de couverture, et si je n’ai pas reposé le livre, alors je le feuillette, et il risque fort de terminer dans ma pile à lire (PAL). Certes, les critères sont subjectifs, et nous avons tous les nôtres, mais j’aime que l’ensemble soit cohérent par respect de l’autrice ou de l’auteur, et du lecteur aussi.

Découvrir encore et toujours

Alors que je vous ai donné, comme première raison, l’autrice ou l’auteur, vous pourriez imaginer que je me cantonne à un cercle fermé, c’est même tout le contraire. En fait, j’apprécie de faire des nouvelles rencontres littéraires.

Au travers de la découverte d’une autrice ou d’un auteur, à l’occasion ou non d’un premier roman, c’est une véritable aventure qui commence, tant par le style que par la rencontre des personnages.

Bien sûr, le risque d’être déçu est présent, et non négligeable. L’aventure peut tourner court si les fautes d’orthographe ou de grammaire viennent heurter la lecture. La banalité des propos est aussi un des facteurs qui fait que je fais refermer un livre avant de l’avoir terminé.

Choisir un livre pour soi, ou pour offrir, se fait rarement au hasard, même s’il y a des heureux hasards. Lire est une fontaine de découverte et de plaisir. Et vous comment choisissez-vous un livre ?