Staline, agent du tsar

Avec Staline, agent du tsar, Roman Brackman nous décrit le parcours est celui d’un agent double devenu guide suprême. Il révèle la face cachée de l’homme dont Lénine, dans son « Testament », recommandait d’empêcher à tout prix l’ascension. Un réquisitoire reposant sur des témoignages et des documents inédits.

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Staline, agent du tsar : L’agent double devenu guide suprême

Vous pensiez sans doute que tout avait été dévoilé sur Staline, à la lecture de ce super roman, vous allez découvrir combien il est utile de se pencher sur les débuts des hommes politiques, et que les surprises peuvent être de taille !

Six décennies après sa mort, on croyait tout savoir de la paranoïa destructrice de Staline, des procès de Moscou aux bagnes de Sibérie et de l’assassinat de Trotski au « complot des blouses blanches ». Sans toujours comprendre les mobiles du tyran.

C’est qu’il manquait une pièce à ce jeu de massacre : Staline avait amorcé sa « carrière »… au service du tsar.

 

Le secret inavouable du « petit père des peuples »

Fin février 1917, à Moscou, le quartier général de la police secrète – l’Okhrana – est investi par la foule. Mais dans une chambre forte, à l’abri du saccage, dorment les dossiers de ses anciens agents. Dont celui, dûment scellé, du Géorgien Iosif Vissarionovitch Djougashvili. Informateur et exécutant de l’Okhrana de 1903 à 1912, l’homme ne se faisait pas encore appeler Staline.

En juillet 1926, le « dossier secret » refait surface. Felix Dzerjinski, chef de la police politique, en prend connaissance.

Deux jours plus tard, il s’écroule pendant son allocution au plénum du Comité central. Empoisonné. Dzerjinski n’est ni la première ni la dernière victime du  » dossier ».
Mais que contient-il ?

Essentiellement, un rapport établi en 1913 par le colonel Eremine, chef de l’Okhrana, retraçant le parcours de son agent : pendant dix années, jusqu’à son adoubement par Lénine, Staline a patiemment trahi ses camarades…

Il n’est pas difficile de voir quel usage ses adversaires feraient d’une telle bombe.

Aucun de ceux qui l’ont ouvert ne doit survivre. Chantage, complots, accidents, suicides, procès truqués, exécutions sommaires ou homicides raffinés : Staline ne recule devant rien.

 

Roman Brackman

Né à Moscou en mars 1931, durant les purges staliniennes, déporté en Sibérie pour « activités antisoviétiques », Roman Brackman parvient à émigrer vers les États-Unis, où il obtient un diplôme de l’Université de New York.

S’appuyant sur les témoignages déterminants de ses camarades de goulag, avec lesquels il a gardé contact, compulsant les archives, il parvient à mettre à jour les épreuves de l’une des forfaitures les moins connues du XXe siècle.

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