Pour sa première édition, le jury du Prix FotoMasterclass a choisi à l’unanimité Irène Jonas, lauréate du concours avec sa série « Insomnie ». Sa nouvelle série « Cilka (Exil) » sera exposée en novembre 2018 au Carrousel du Louvre et publié dans le numéro 33 de Fisheye. Le travail d’Irène Jonas fait résonner une mémoire à la fois collective et particulière. Photographe et sociologue elle associe ou dissocie ces deux disciplines en fonction des projets qu’elle développe.
Exposition à Fotofever Paris 2018 du 8 au 11 novembre au Carrousel du Louvre
«Cilka (Exil)» d’Irène Jonas, la série exposée à fotofever paris 2018 : «Le soir il regardait les bouleaux qu’il avait planté dans son jardin, puis sur son tourne-disque repassait sans fin mélodies et chants révolutionnaires dont il connaissait les paroles par coeur. En 1991, soixante dix ans après la famine terrible qui sévit en Russie, je suis partie marcher dans la mélancolie de son exil, sans avoir vraiment conscience que je voyais disparaître l’URSS.» Irène Jonas
Irène Jonas photographe et sociologue
Irène Jonas est photographe et sociologue. Elle associe ou dissocie ces deux disciplines en fonction des projets qu’elle développe.
Proche du reportage et du documentaire sociologique ou ethnographique, principalement en noir et blanc, elle pratique une photographie spontanée, instinctive. Elle privilégie l’exploration de territoires plus intimes, en particulier ceux de l’enfance, de la famille, de la mémoire, des peurs et des joies qui traversent une vie.
Cet axe domine la plus grande partie de sa production visuelle.
Si c’est son histoire personnelle qu’elle explore en premier plan, c’est bien à une mémoire à la fois collective et particulière à chacun de nous qu’elle nous propose de faire écho.
Ces pistes sont lancées au travers d’expressions photographiques variées : du noir et blanc jusqu’à la photographie repeinte, à l’adjonction de textes ou d’éléments graphiques, à la constitutions d’albums ou de carnets photographiques.
Fortement imprégnée de l’histoire de sa propre famille et des nombreux voyages qu’elle accomplit sur les traces de celle-ci, c’est dans le recouvrement pictural de ses photographies que se révèle cette archéologie intime.
Que garde-t-on des images que l’on a en mémoire ? Si leurs couleurs changent, s’altèrent, évoluent au cours du temps, la trame qui en résulte n’est-elle pas cette part de vérité et d’authenticité que nous cherchons ?
FotoMasterclass c’est quoi ?
FotoMasterclass est unique en son genre parce qu’en plus de proposer à Paris un suivi de création de huit mois avec deux personnalités reconnues du monde de la photographie et des experts invités, les stagiaires ont accès si besoin à des cours techniques afin de les aider à mieux s’exprimer.
La journaliste photographe Sylvie Hugues et l’artiste photographe FLORE avec le soutien technique d’Adrian Claret et la complicité de Héloise Conesa (BNF), Fabienne Pavia (Editions Le Bec en l’Air) et Adélie de Ipanema (Galerie Polka) proposent durant 8 mois, 4 rendez-vous en groupe à Paris, mais surtout un suivi individuel et personnalisé lors de 3 rencontres ou cours techniques pour les accompagner de manière privilégiée dans leur recherche.
L’objectif est de leur donner tous les moyens pour leur permettre d’accéder à une écriture artistique personnelle.
www.fotomasterclass.com
Le Prix FotoMasterclass offre à un(e) auteur(e) photographe un accompagnement de 8 mois dans sa création à Paris avec l’artiste photographe FLORE et la photographe Sylvie Hugues dans une session de FotoMasterclass ainsi qu’une belle visibilité de son travail à l’issue de cette masterclass.
En 2018, pour sa première édition, le jury du Prix FotoMasterclass a choisi à l’unanimité Irène Jonas, lauréate du concours avec sa série Insomnie.
Les partenaires : Fisheye, FujiFilm, Canson, fotofever et Picto Online.
J’aime bien ce genre d’expo, même si elle rend insomniaque
Pourquoi ?
raconter une histoire avec des photos, c’ est bien
Bonne journée Bernie
Encore un évènement intéressant.
Bon mercredi, toujours bien frais, mais soleil ☼ !
Pour la carsat, il faut attendre car ils réétudient le dossier, bien sûr …
Oui, une superbe exposition.