« On peut faire accepter l’ignoble à n’importe qui », Dans Le peuple des abattoirs, Olivia Mokiejewski nous plonge dans le monde tabou de l’industrie de la mort. Un récit puissant et salutaire
Le peuple des abattoirs : Quand tuer les bêtes, broie l’humain
Que vous soyez végétarien, végétalien, végan ou pas, ce livre est absolument à lire si pour vous la cause animale et l’humain sont des valeurs qui vous intéressent.
Nous avons tous été interpellés par les vidéos qui montrent l’horreur du massacre des animaux dans certains abattoirs. Les abattoirs sont le lieu où l’on tue les animaux… Mais qui est derrière ce « on » ?
C’est de ce « on » dont l’auteure va nous parler avec des questions dérangeantes, mais profondément humaines qui lèvent le voile sur le tabou de l’industrie de la mort.
Des métiers dont on ne parle jamais, des petits boulots souvent au départ, mais imaginez-vous, la complexité pour une petite fille de répondre à la question « que fait ton papa comme métier ? » quand celui-ci est évicérateur ou encore saigneur…
Des portraits, des rencontres, des témoignages qui rendent la lecture poignante et profonde.
Disponible dès le 16 août.
« Leurs journées commencent en général avant celle des autres, au milieu de la nuit. Ils saignent, découpent, dépècent et désossent. L’obsession est de suivre les cadences et de tenir. Au départ, c’est un petit boulot, et ça devient un métier.
En France, 50 000 ouvriers travaillent dans les abattoirs. Ils tuent et découpent, chaque jour, trois millions d’animaux et les transforment en steaks, côtelettes ou saucisses.
Pendant trois ans, je suis partie à la rencontre de ces mal-aimés qui nourrissent les Français.
Je les ai écoutés, j’ai entendu leur souffrance.
Pour ce livre, je les ai rejoints sur la chaîne, quelques jours, sans me cacher, histoire de « faire les gestes » »
Olivia Mokiejewski
Olivia Mokiejewski
Olivia Mokiejewski est documentariste. Végétarienne, très impliquée dans les combats scientifiques sur l’alimentation, l’environnement et la souffrance animale, sa ténacité lui a valu le surnom de « L’emmerdeuse ».
On lui doit en particulier Une vie de cochon (France 2) et Coca-Cola, la formule secrète (Infrarouge, France 2). Le peuple des abattoirs est son premier livre.
beaucoup de subjectivité dans ce domaine, on écrase une mouche ou une araignée, on pleure pour un veau !
Dans la nature, la pitié n’ a pas cours quand il s’ agit de manger !
L’ humain par contre doit veiller à ne pas faire souffrir
Bonne journée Bernie
Dans ce livre, c’est une expérience réelle qui est racontée, on oublie, moi le premier, que dans les abattoirs il y a des hommes qui y travaillent.
Ce livre doit être très intéressant.
J’ai un beau frère qui était au chômage et a trouvé une place rapidement, mais dans un abattoir !
Il y est resté quelque temps car bien obligé de gagner sa vie pour sa famille (3 enfants) mais m’a raconté toutes les horreurs qu’il lui a fallu supporter.
Mais aussi des horreurs sur ceux qui y travaillaient et où certains semblaient « jouir » de leur travail.
C’est ça qui a été le plus dur, pour lui : voir la tête de ceux qui prenaient du plaisir à tuer !!!
Heureusement, il a trouvé une autre place assez rapidement, mais il reste très marqué par cette expérience.
Bon mardi, avec un temps tout fou, hier :
Fortes bourrasques de vent puis calme, puis pluie diluvienne de quelques minutes … toute la journée.
Tout comme mon dos qui fait encore des siennes !
Bisoux, cher bernie
Merci pour ton témoignage.