Et si vous aviez été rayée de la mémoire de vos proches ? Avec « Souvenirs effacés » Arno Strobel, nous livre un thriller psychologique palpitant. Un Thriller traduit de l’allemand par Céline Maurice, et publié aux éditions l’Archipel.
Souvenirs effacés : « Qui suis-je vraiment ? »
Vous ne le savez peut-être pas mais, Arno Strobel, l’un des auteurs de thrillers psychologiques les plus populaires en Allemagne et en Autriche, où ses romans se sont vendus à plus de 3 millions d’exemplaires.
Alors, si comme moi, vous aimez les thrillers psychologiques, vous étiez impatient de la sortie de son tout dernier thirller « Souvenirs effacés ».
Nous n’allons pas nous mentir, quand Arno Strobel fait du Arno Strobel c’est un pur régal.
Dès les premières lignes, vous êtes happés par l’histoire de Sibylle, et quand j’ai relevé la tête, je venais de finir la dernière phrase.
Le suspense, l’angoisse, la peur sont présents tout au long de la fuite de Sibylle.
Un thriller que je plussoie !
L’histoire…
Lorsqu’elle se réveille dans un hôpital, Sibylle, 34 ans, se souvient de tout, dont l’enlèvement de son fils par un homme tatoué.
Cependant, à sa sortie du coma, le médecin lui assure qu’elle n’a jamais eu d’enfant.
Sibylle décide alors de prendre la fuite en pleine nuit pour rentrer chez elle.
Une automobiliste la recueille et l’accompagne jusqu’à son domicile. Mais, quand elle sonne à la porte, son mari ne la reconnaît pas, malgré les détails intimes qu’elle lui livre.
Quand ce dernier appelle la police, elle n’a d’autre solution que de nouveau prendre la fuite et part pour Munich, où, pressent-elle, se trouve la clé de l’énigme.
Sur place, en regardant la télévision, elle reconnaît le médecin qui était penché sur elle à son réveil. Il dirige une importante unité de recherche sur le cerveau.
Elle décide alors d’aller le rencontrer pour savoir qui elle est vraiment…
Extrait
« Quand Sibylle vit son fils entraîné de force sur le siège passager de la voiture inconnue, elle se figea, persuadée un instant que son cœur allait s’arrêter de battre.
Elle entendit le cri étouffé que poussa Lukas, puis vit un bras tatoué surgir de l’intérieur du véhicule pour refermer sèchement la portière. Elle nota que le tatouage bleuté parcourait tout l’avant-bras et se terminait sur le dos de la main.
Quand, une poignée de secondes plus tard, la voiture démarra dans un crissement de pneus, sa paralysie se dissipa enfin et elle se mit à courir en hurlant.
Le pare-brise arrière rapetissa à toute vitesse. Les poumons brûlants, elle aspirait l’air par saccades, sentant qu’elle ne faisait pas arriver assez d’oxygène dans sa cage thoracique.
Devant elle, la rue s’étira en stries indistinctes pour finir par disparaître dans un chaos dénué de contour.
Elle s’essuya rapidement les yeux du bras puis se concentra sur le rythme de ses jambes. Quelques secondes plus tard, la voiture disparut à un croisement, son enfant à bord.
— Lukas…
Sibylle s’arrêta. Des tiraillements désagréables la lançaient à la tête, à la poitrine, partout. Dans ses poumons, la sensation de brûlure avait disparu, de même que la douleur dans ses jambes. »
…
Arno Strobel
Né en 1962, Arno Strobel, ancien consultant en gestion informatique, se tourne vers l’écriture en 2007, avant de créer sa propre entreprise pour publier en 2010 son premier thriller.
Depuis, ayant rejoint une grande maison d’édition, il figure régulièrement parmi les best-sellers du Spiegel.
Il est l’auteur de 12 thrillers traduits en 10 langues. Les éditions de l’Archipel ont publié Enterrées vivantes (2017).
Un vrai suspense Bernie, tu nous as bien harponnés là !
Tout comme le livre m’a harponné !