« Ma vie sans moi,roman » un roman écrit par Nathalie Rheims, publié aux éditions Léo Scheer, est le troisième volet d'une trilogie initiée avec Laissez les cendres s'envoler et Place Colette, Nathalie Rheims poursuit l'exploration de sa vie.

Ma vie sans moi, roman
Une interrogation toujours plus profonde
Nathalie Rheims, qui a cette capacité à écrire sur des thèmes très différents, poursuit l’exploration de sa vie et nous livre le troisième volet qui nous entraîne dans une interrogation encore plus profonde.
Avec un style plein de finesse, nous découvrons que l’inconnu peut nous faire perdre le sens de notre vécu. Nous forgeons notre histoire au fil des joies et des obstacles, nous nous construisons jour après jour.
Aurions-nous vraiment envie de changer notre vie si cela était possible ou est-ce juste un fantasme à oublier au plus vite.
Un roman étonnant qui devrait marquer la rentrée littéraire.
Le livre
À partir de cette question : qu'est-ce qu'on ferait si on pouvait changer sa vie ?, Nathalie Rheims élabore une réflexion personnelle.
Si, rétrospectivement, chacun se dit qu'il ne referait pas les mêmes erreurs, ou qu'il réussirait à franchir certains obstacles, il est impossible d'en faire l'économie tant qu'on ne l'a pas vécu.
Ainsi, la réponse de Nathalie Rheims est qu'elle ne changerait rien, sous peine de se retrouver face à l'inconnu, et de perdre le sens même de son existence.
Sans se départir d'une écriture émouvante, en mettant l'accent sur ses regrets, sur les entraves dont elle aurait aimé se débarrasser plus jeune, Nathalie Rheims nous étonne en révélant combien elle peut être ironique dans l'écriture, comme elle l'est dans la vie.
Nathalie Rheims
Dans ce dix-neuvième livre, Ma vie sans moi, roman, Nathalie Rheims s'abandonne plus que jamais, et poursuit la démarche entreprise dans Laisser les cendres s'envoler (2014) et Place Colette (2016), ses deux derniers romans publiés aux Éditions Léo Scheer.
Extrait
« Le pacte que j'avais signé m'avait donc donné le pouvoir de me débarrasser de ce qui m'encombrait le plus. Encore fallait-il avoir une conscience précise de ce qui m'avait, jusque-là, gâché la vie.
Que de fardeaux transportés à longueur d'années sans le savoir, parfois même en finissant par aimer ses bourreaux et les causes de ses malheurs ! Il fallait bien y réfléchir, car le temps pourrait venir à me manquer, et choisir, sans me tromper, ce que je pourrais corriger, sélectionner ce que j'avais le plus
envie de jeter par-dessus bord. »
je ne sais pas, en tous les cas si la faculté m’en était offerte je ne changerais pas tout non, mais une seule chose seulement … merci pour la réflexion matinale !!