Tuul est née dans la steppe mongole et a vécu une enfance nomade, avant d’arriver à Paris pour faire un master dans la culture et de se passionner pour la photographie. Avec son mari, Bruno Morandi, lui aussi photographe, ils parcourent ensemble la Mongolie depuis des années afin de lui rendre hommage dans leurs clichés.
L’histoire d’une femme, d’un couple, d’un pays, retracée dans un livre illustré à paraitre le 21 septembre aux éditions Hozhoni sous le titre Entre ciel et steppe. La Mongolie de Gengis Kahn.
Entre ciel et steppe.
La Mongolie de Gengis Kahn
« Il y a sept cents ans, un homme a presque conquis la terre. Il s’est rendu maître de la moitié du monde connu et a inspiré à l’humanité une frayeur qui subsistait encore après plusieurs générations », écrit Harold Lamb…
Au XIIIe siècle, immense et contrastée, la Mongolie de Gengis Khan s’étend des confins de la Sibérie et du lac Baïkal jusqu’à la Perse, en passant par l’Ouzbékistan, et flirte avec les frontières de la Chine et du futur Pakistan…
Des étendues glacées jusqu’au désert de Gobi en passant par les vastes pâturages où règnent les nomades, de la légendaire Samarkand jusqu’à l’Iran, Tuul et Bruno Morandi sont allés mettre leurs pas dans ceux de la gigantesque cavalerie nomade qui a sidéré – mais aussi fédéré – les mondes passés.
Spécialistes reconnus de cet immense territoire, ils en livrent ici des images somptueuses collectées dans les lieux les plus éloignés et proposent un retour sur cette stupéfiante histoire.
Tuul et Bruno MORANDI
L’une est née dans la steppe, l’autre au bord de la mer. Malgré les milliers de kilomètres qui les séparaient, la rencontre a bien eu lieu et depuis seize ans, ces deux photographes partagent leur vie et leur passion.
Après avoir grandi dans la steppe mongole et vécu une enfance nomade, Tuul vient à Paris pour faire un master dans le domaine de la culture et se passionne pour l’art graphique et la photographie.
Architecte de formation, Bruno passe tous les étés dans la Toscane paternelle. On devine que ces paysages de collines, où la lumière ne quitte jamais le registre de la peinture, ont influencé son regard et son goût du voyage.
Depuis, avec rigueur et passion, les deux photographes arpentent le monde à la recherche d’instants éphémères. Leurs images révèlent les moments de vérité qui émaillent le quotidien universel, elles sont une invitation au voyage, un prétexte à méditer sur la fragile beauté du monde.
Depuis des années et en toutes saisons, ils parcourent les moindres recoins de la steppe mongole afin de porter témoignage sur ce dernier pays nomade qui résiste encore à la mondialisation.