La langue française, comme toutes les langues d’ailleurs, possèdent des expressions idiomatiques qui en font sa richesse et qui sont sources de curiosité pour celles et ceux (très nombreux) qui font le choix d’apprendre notre belle langue française. Découvrons quelques expressions idiomatiques qui trouvent leur source dans la musique.
Lorsque votre interlocuteur vous dit « tu es réglé comme du papier à musique » il exprime le fait qu’il trouve que vous fonctionnez de manière très (trop ?) précise ou régulière.
Il est complexe de répondre à cette très bonne question, car il faut sans doute avoir plus de contexte pour se forger un avis.
Si par exemple, lorsque vous arrivez sur votre lieu de travail, votre collègue ou votre vous dit « tu es réglé comme du papier à musique, toujours 15 minutes de retard », cela marque un reproche face à une défaillance de votre organisation.
Au contraire si vos lecteurs attendent avec impatience vos chroniques littéraires, ils ne manqueront pas de commenter vos chroniques en disant « tu es réglé comme du papier à musique, ta chronique littéraire du vendredi tombe toujours juste à l’heure ».
C’est en effet grâce au respect précis et codifié de la transcription d’une musique sur papier à musique que tous les musiciens trouvent un langage commun qui leur permet de jouer en harmonie.
C’est une expression idiomatique qui est totalement en accord avec notre époque où tout doit aller vite, sans parfois prendre le temps de réfléchir.
Combien de fake news, fausses alertes de virus circulent parce qu’il est plus important de vite informer les autres plutôt que de prendre le temps de vérifier l’information et de ne pas contribuer à amplifier une fausse rumeur.
Aller plus vite que la musique, c’est aussi ne pas respecter le temps pour faire correctement les choses, vouloir griller les étapes. Combien de blogs sont ouverts sur un coup de tête, sans véritable questionnement et qui finalement ne sont que des feux de paille.
Parfois, il arrive de blesser au travers d’une remarque, d’un commentaire, d’un oubli… Toucher là où ça fait mal est aussi une stratégie pour l’emporter sur un sujet ou dans une réunion. Nous sommes dans l’affectif, dans les affections morales et celles du cœur.
En évitant de toucher la corde sensible, vous aurez comme démarche de vouloir ménager la personne afin de ne pas la blesser.
En visant la corde sensible d’une personne, vous aurez la volonté de l’atteindre non pas physiquement, mais psychologiquement pour l’affaiblir ou la discréditer.