À l’occasion de la 3ème semaine nationale de la coopération agricole, la Coopérative du Haricot Tarbais ouvre ses portes au public jusqu’au vendredi 9 juin prochain. Des écoliers ont ainsi pu visiter, ce vendredi 2 juin dernier, le site de production et les installations techniques. Ces jeunes étaient ravis de découvrir comment le Haricot Tarbais est cultivé, récolté, trié, séché et emballé.
La Coopérative du Haricot Tarbais séduit les gastronomes en herbe
Témoignages
« C’était bien de voir comment pousse le Haricot Tarbais dans la terre, nous qui l’avons fait germer dans un petit bout de coton à l’école. Et c’était très bon ! » témoigne Clémence. G, écolière à Tarbes.
« Il est très important pour notre coopérative d’ouvrir ses portes au grand public, et d’accueillir des enfants, futurs consommateurs. La semaine de la Coopération Agricole nous en donne l’occasion. Cela nous permet, en toute transparence, de présenter notre travail et valoriser le savoir-faire de nos producteurs, qui utilisent des outils à la pointe de la technologie tout en respectant nos traditions. Une journée sous le signe du partage et de la convivialité. » Jean-Marc Bedouret, président de la Coopérative du Haricot Tarbais.
Haricot Tarbais est le premier haricot Label Rouge en 1997
Dès le renouveau de la filière à la fin des années 1980, les agriculteurs se sont engagés dans les démarches de qualité et le Haricot Tarbais est le premier haricot à être distingué il y a 20 ans par un Label Rouge en 1997. Autre gage de son excellence, l’Indication Géographique Protégée (IGP) obtenue en 2000 qui délimite la zone de production. Et pour témoigner cette qualité, la récolte de 2016 est un beau record pour la Coopérative, avec plus de 220 tonnes labellisées !
Cette stratégie s’est avérée payante sur le long terme et le Haricot Tarbais bénéficie aujourd’hui d’une belle notoriété, reconnue par les plus grands chefs pour son fondant inégalé et ses qualités organoleptiques hors-pair.
Etre performants et professionnels
« Notre métier d’agriculteur traverse une période très critique et nous espérons tous qu’elle sera la plus courte possible. Pour passer ce cap nous devons être performants et professionnels à tous les niveaux, de la production jusqu’à la commercialisation. Pour cela, il nous faut nous adapter en permanence, garder l’esprit collectif pour aller plus loin et du mieux possible ensemble. Nous pouvons être fiers de ce que l’on a accompli. » explique Jean-Marc Bedouret.
Au-delà de ses qualités gustatives, il faut aussi rappeler que notre produit est socialement bon ! Nous ne proposons pas moins de 50 000 heures de travail à nos saisonniers. Nous représentons une entreprise de 35 salariés en équivalent temps plein, porteuse d’image et de valeur ajoutée pour notre département, non délocalisable. » précise Jean-Marc Bedouret.
bravo
Une estouffade de cet haricot est un délice, je me souviens da sa culture qui évoluait avec les pieds de maïs, il semble que la productivité l’ai fait changer de méthode.
Bonne journée
@mitié