Baudelaire amoureux est une fiction illustrée écrite par Jannick Alimi et publiée aux éditions Rabelais. Charles Baudelaire disait : La femme est l’être qui projette la plus grande ombre ou la plus grande lumière dans nos rêves.
Baudelaire amoureux – Jannick Alimi
Baudelaire amoureux
L’amour de sa mère au dessus des femmes
Voici de nouveau un nouveau livre dans cette très belle collection proposée par les éditions Rabelais dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises (Victor Hugo, Louis XIV, Rodin …). A nouveau ce livre est magnifiquement illustré et inclus des citations de Charles Baudelaire où nous retrouvons toute sa poésie et son spleen.
Que penser de son rapport aux femmes ? Dans cette fiction Jannick Alimi amène tous les morceaux d’un puzzle où la pièce centrale est sans hésitation la relation fusionnelle avec sa mère.
Il lui était alors difficile de laisser une place aux autres femmes ; Nous découvrons peut-être une autre face sombre de cet incontestable poète qui ne l’oublions pas avait contracté la syphilis mourût à 46 ans.
Le regard est un peu sombre, mais c’est un excellent moment de lecture.
Quatre femmes
Les fleurs du Mal sont une ode aux femmes, toutes les femmes, des plus idéales aux plus charnelles, des plus pures aux plus toxiques.
L’ode d’un homme, d’un poète, d’un créateur.
Quatre femmes ont marqué son existence et sa poésie : Jeanne Duval, le diable noir; Marie Daubrun, la madone en or; Apollonie Sabatier, la déesse, et au début et à la fin de tout, sa mère, Caroline Aupick.
De là à dire que Baudelaire n’a vécu que par et pour les femmes, qu’il en a retiré toute sa sève créatrice, tous les bonheurs et surtout tous les malheurs…
Et si Baudelaire, en fait, n’aimait pas les femmes?
Incapable de les considérer comme les égales des hommes, des individus à part entière?
Sa poésie est la marque de ce mépris, de cette haine, de ce dégoût…
Baudelaire et l’amour?
Oui, tant l’artiste a fait corps et âme avec les sujets de sa poésie.
Mais l’amour de quoi, de qui ?
Jannick Alimi
Diplômée de Sciences Po Paris et licenciée en droit, Jannick Alimi a débuté comme journaliste économique. Rédactrice en chef de la Vie financière, puis chef du service Economie au Parisien où elle devient rédactrice en chef adjointe du Service Investigation et depuis juin 2014 du service Politique.
Romancière et essayiste, elle est l’auteur du Fantôme de Constantine (Editions Safed, 2013) et d’une biographie Marilyn Monroe, les débuts d’une belle brune (Editions Au Diable Vauvert- 2012)
Voire Baudelaire sous un autre angle, c’est vrai que sa poésie peut parfois nous inviter en cette direction.
Bonne journée
@mitié
Ah ce titre là m’intéresse davantage que les autres de la même série. Peut-être à cause de l’artiste lui-même…
certes un poète, mais pas un homme qu’ on aimerait avoir pour fils
Bonne journée
Amitié