Le 22ème Festival d’Arts Plastiques se déroule au Carla Bayle (Ariège) du 9 juillet au 31 août 2016. « Le portrait en dissidence » un thème traité au travers de cinq artistes dans cinq espaces différents et plus de 40 artistes présents dans 20 lieux au Carla Bayle.
22ème Festival d’Arts Plastiques du Carla Bayle (Ariège)Disclaimer
J’ai personnellement pris (avec autorisation) les photos de cet article. Par respect pour le travail des artistes Il est important d’avoir conscience que le rendu des couleurs peut différer de l’œuvre originale.
Le portrait en dissidence
Voici un an presque jour pour je vous présentais le 21ème Festival d’Arts Plastiques du Carla Bayle, je vous invite à (re)découvrir cet article qui résonne en complément de celui-ci.
En effet comme l’an passé mon article a pour objet de vous inciter à « allez voir » en vrai les artistes qui s’exposent. Rien ne peut remplacer le réel pour être sensible au message et à l’émotion que dégage une œuvre.
Pour celles et ceux qui ne sont pas dans la région je vous invite à visiter le site de l’association « Rue des Arts »une association qui s’investit pour imposer une dynamique artistique et culturelle en Ariège.
Les grands Portraits de Michel Cure
Pour illustrer ce thème j’ai choisi de vous présenter en quelques mots le travail d’un des cinq artistes : Michel Cure.
Lors de ma visite j’ai pu échanger avec Nicolas Lorieux. Mon texte d’ailleurs est inspiré de celui écrit par Bernard Roy pour présenter l’artiste et son travail.
J’ai été interpellé par le fait qu’aucune signature n’apparaît sur les tableaux de l’artiste. Bernard Roy m’a gentiment fourni l’explication, l’artiste signe au dos de la toile pour ne pas « polluer » les portraits.
Michel Cure ne sait peindre que des femmes. Les portraits sont peints en grands formats (un mètre sur quatre-vingts centimètres). Ces formats nous rapprochent des visages et une immense impression de plénitude et de force en ressort.
Le regard des femmes de Michel Cure est intense. Ceci tient peut-être au fait qu’elles posent nues devant le peintre, instaurant ainsi un rapport érotique, une tension qui est nécessaire au travail de celui-ci.
Michel Cure crée ses couleurs lui-même. Il retrouve dans la tempera cette matité inséparable de l’atmosphère particulière des peintures des primitifs.
Les portraits les plus récents sont caractérisés par de grands aplats de noir er d’une absence de modelé et de matière.
Le thème « Le portrait en dissidence » cinq artistes en cinq lieux :
- Michel Cure
- Francisco Artigas
- Matthieu Fappani
- Portrait littéraire, textes de Pierre Bayle
- Pierre Louis Boudra – Wahab Oyobebode
40 artistes
Emmanuel Lafitte
Voici un peintre dont je ne vous avais pas parlé l’an dernier car je n’avais pas eu le plaisir de le rencontrer.
Emmanuel Lafitte est passionné par la couleur er le dessin. Il en explore les affinités et les antagonismes à travers la représentation humaine (nu) et la représentation de l’espace (paysages et natures vivantes).
Il expose depuis 2007à l’Atelier-galerie La Maison jaune, Carla Bayle (09) et régulièrement à la Galerie Bay-A, Kobé au Japon.
Frédo en mémoire
Difficile d’aller au Carla Bayle ou d’écrire un article sur ce festival sans avoir une immense pensée pour Frédérick Liénard alias « Frédo » qui nous a quitté ce printemps.
D’où il est je suis certain qu’il veille avec bienveillance sur le Carla Bayle et sur le festival.
Une expo qui m’aurait certainement plus attirée que celle que je viens de voir à Montpellier sur Bazille. Mais bien sûr, ce n’est que mon ressenti…
salut,
ce doit être intéressant même si on ne connait pas la peinture,
bonne journée
Quel dommage que je sois si loin pour aller regarder ces belles œuvres et discuter avec les artistes. Merci pour l’article 🙂 Bon samedi
hello Bernie
vu de premier abord j’ai cru voir des portraits de Lucian Freud 🙂
bravo les artistes en général heureusement que l’art existe encore..
bon WE
bises*
Une exposition intéressante !
Difficile de rendre la vérité du regard, et pourtant!!!
Passe une bonne journée
Amitié
Quand je suis entrée en secondaire, on ne disait plus heure de dessin, mais heure d’arts plastiques… très beau portrait, merci Bernie !