La photo de couverture est souvent le premier élément que voit le futur lecteur avant même de cliquer pour lire l'article: savoir éviter les vraies erreurs.

bernieshoot heure bleue stockholm suede juillet 2011
Heure bleu outremer à Stockholm Suède prise en juillet 2011

L’illustration des articles : les erreurs à éviter

Pour aborder cet article, je ne vais pas vous refaire l’histoire de la poule ou de l’œuf, à savoir dans le cas présent, est-ce qu’il y a d’abord le texte ou la photo ? Est-ce que le texte vient soutenir la photo ? Est-ce que la photo vient après le texte ?

 

Ce sont qui certes sont très intéressants, mais qui ne sont pas mon choix pour cet article. Comme c’est moi qui est le privilège d’écrire ce sujet, je l’aborde comme bon me semble, et je vous invite à réagir en commentaire si vous pensez qu’un autre angle serait plus intéressant.

 

De même, je ne vous parlerais pas du cadre juridique, à savoir les droits d’auteurs, et de savoir si une image est soumise aux droits d’auteurs ou si elle est libre de droits, ou si vous avez le droit de publier une photo prise par vous (droit à l’image ou droit de propriété intellectuelle). Ce sont des sujets juridiques qui méritent des articles complets.

 

La photo hors sujet, une erreur courante.

Parfois par manque de temps, ou plus exactement parce que nous ne prenons pas le temps, nous choisissons une photo qui sans être inappropriée, se révèle hors sujet ou induit un complément d’information incorrect.

 

Néanmoins, je préfère prendre un exemple pour clarifier mes propos. Si le sujet est une grève des contrôleurs aériens, des aiguilleurs du ciel si vous préférez, et que l’article est illustré par une photo d’un avion d’une grande compagnie nationale, ou du hall d’un terminal d’un aéroport, le rédacteur est dans l’erreur. Il est dans l’erreur, car les aiguilleurs du ciel sont des fonctionnaires d’État, et que la compagnie, comme le gestionnaire d’aéroport, subissent les conséquences de la grève sans pour autant en être des acteurs.

C’est une image véhiculée vers le grand public qui conduit par exemple à l’affirmation suivante : « vous êtes contrôleurs aériens, vous travaillez pour Air France alors », alors qu’il n’en est rien.

 

La photo oriente la pensée du lecteur, c’est comme ça, l’amalgame se fait très vite. Si le choix est lié à une erreur de débutant, ou de stagiaire, c’est explicable, mais sinon, c’est tout simplement une manipulation par l’image, et ça ne fait pas partie de mes valeurs. Choisir une photo idoine se révèle donc essentiel au-delà des qualités graphiques de celle-ci.

 

Bien sûr, si la photo est le cœur de l’article, la question ne se pose pas, et cette erreur, qui pour moi est majeure, ne peut pas se produire. Une photo neutre vous évitera de tomber dans ce piège, et pour reprendre le thème de la grève des contrôleurs aériens, lorsque je publie un article sur le web journal Aerobernie, j’utilise une photo de ciel, alors que j’ai dans ma galerie photos j’ai de nombreuses photos d’avions, de centre de contrôle en route, ou encore de tous de contrôle.

 

Avant de partir en reportage, je me pose les mêmes questions :

  • format que je vais utiliser (paysage ou portrait)
  • l’angle de l’article pour déterminer le message photographique
  • photo d’ensemble ou rapproché
  • le lieu

Naturellement, sur place, je vais prendre plusieurs plans d’une photo, éventuellement en plongée ou contre plongée.

 

Une photo sans légende, c’est un livre sans titre…

D’accord, cette erreur, je la fais très souvent, et je comprends la frustration du lecteur qui aimerait bien souvent en savoir plus sur la photo. Je vous parle bien de la description sous la photo, et non de l’attribut d’une image pour les besoins de référencement (balise alt).

 

Promis, je vais essayer de m’améliorer sur ce point, d’autant que finalement ce n’est pas chronophage et que ça permet de donner du contexte à la photo. La légende minimale pourrait être de préciser mon copyright, mais je crois que ce serait encore plus frustrant.

 

La légende permet de situer le lieu, le contexte, et elle permet aussi d’éviter une erreur d’interprétation. Est-ce qu’une photo sans légende peut s’apparenter àun livre sans titre, ou à un film muet ?

La question me fait réfléchir, car une photo sans texte peut aussi ne pas orienter le lecteur, et le laisser se créer lui-même son image cognitive ? Il n’existe pas qu’une seule réponse, l’essentiel est de s’être posé la question, et d’avoir apporté sa réponse.

 

Quand trop de photos font fuir…

Nos photos, que nous les prenions avec un appareil photo ou un smartphone, sont de plus en plus volumineuses parce que la résolution des capteurs s considérablement améliorée. C’est une excellente chose pour la qualité d’impression, mais c’est tout le contraire pour la publication en ligne.

 

Tout d’abord, il est important que votre photo soit adaptée en taille au thème de votre blog, et il faut également réduire son poids en :

  • réduisant la taille de l'image
  • diminuant la résolution
  • ajustant la qualité

Bien sûr, tout ceci en vérifiant que le rendu garde une bonne qualité visuelle. En évitant l’erreur d’utiliser le format original de la photo, et en effectuant ce post-traitement, le poids de la photo va diminuer de 80 %.

Cela veut dire que celle-ci s’affichera instantanément : la lenteur d’affichage fait fuir les visiteurs. Si vous n’avez pas de logiciel de post-traitement, ou si vous voulez vous simplifier la vie, je vous conseille de créer votre design en ligne avec Canva.

 

Pour terminer cet article, je voudrais parler du nombre de photos dans un article, et pour aborder ce point commencer par une petite histoire.

Le paradis, c’est quoi ? Une soirée entre ami
L’enfer, c’est quoi ? La même chose en regardant des photos de voyage

Avez-vous vécu ce retour de vacances où votre collègue vous montre les centaines de photos prises pendant ces vacances et qui ne signifient rien pour vous ?

Pour un article, ma vision est la même. J’ai le sentiment, et je peux me tromper, qu’une multitude de photos dans un article est là parce que l’auteur n’a pas su choisir…

 

Certes, il s’agit d’un choix (ou d’un non-choix justement) éditorial, mais quel est l’intérêt d’aligner une dizaine voir plus de photos, qui souvent ne sont pas au bon format et sans légende ? Honnêtement, je ne sais pas.

Et même si je peux comprendre la volonté de montrer sous tous ces angles un leu de voyage, je pense que le résultat est contre-productif.

bernieshoot ice bar stockholm suede juillet 2011
Ice bar à Stockholm (Suède) photo prise en juillet 2011

En conclusion, j’espère que cet article vous sera utile, et qu’il ouvrira le débat. Comment choisissez-vous vos photos pour vos articles ? Avez-vous déjà regretté de publier une photo ?

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