Les températures grimpent, le soleil arrive bientôt à son zénith, l’été arrive à point pour une pause estivale qui est plus la bienvenue. En tant que blogueur, je vis la période estivale en prenant le temps de souffler, de me ressourcer, tout en préparant la saison suivante. Voici mes astuces et mes conseils.
C’est une certitude, aucun d’entre nous n’échappe à la période estivale. Pour certains, elle permet d’avoir un peu plus de temps, pour d’autres, c’est une période de farniente, pour moi c’est une période, où je profite un maximum de mon jardin.
Comme les journées ont toujours 24 heures, même en été, et que la blogosphère connaît une période de ralentissement, il est utile d’adapter le temps passé à bloguer.
Les choix appartiennent à chacun et peuvent se traduire par une pause en juillet-août, ou une pause de quelques semaines. Ce qui est certain, c’est qu’il est utile de savoir décrocher, à la fois pour respirer, mais aussi pour se ressourcer et faire le point sur la future saison.
Pour ma part, je m’attache à ralentir mon rythme de publication, à faire des corrections que je ne fais pas forcément pendant l’année, et à poser les bases de la saison suivante.
Il fut une période, où tous les blogs avaient une blogroll, et je n’ai pas dérogé à cette règle avec la blogroll de Belbe (un clin d’œil à ceux qui me suivaient à cette époque). Le but était de se créer un réseau entre blogs ami(e)s.
C’est une page qui vivait toute seule, mais qui n’évoluait plus puisque la mode était passée. Un été, j’en ai profité pour aller revisiter les blogs que j’avais suivis. Ma surprise a été de taille, 95 % des blogs avaient disparu, le lien pointait :
Certes, ce travail peut se faire à n’importe quelle période, mais moi c’est en été que je fais cette vérification.
Les liens brisés me fendent le cœur, et encore plus si nous avons en tête combien cela peut nuire au référencement d’un article. Au passage, il est utile d’être prudent sur les liens que l’on insère dans un article en évitant au maximum les liens vers des évènements éphémères comme une inscription ou une billetterie en ligne.
Il est vrai qu’il est fort désagréable d’arriver sur un article dont la vidéo ne fonctionne plus par exemple. Pour m’aider à faire ce travail qui, je l’avoue, est un peu fastidieux, j’utilise la version gratuite de Broken Link Checker.
Son utilisation est très intuitive, cet outil vous fournit en quelques minutes :
Il ne vous reste qu’à faire les corrections !
Aussi loin, que je m’en souvienne, j’ai toujours eu au moins un livre qui attendait d’être lu, en plus de celui que j’avais entre mes mains. J’aime partager mes belles rencontres littéraires, c’est une des raisons, pas la seule, qui m’a poussé à ouvrir mon blog dédié à la littérature Rainfolk’s diaries, au passage vous pouvez vous y abonner si ce n’est déjà fait.
Ma PAL se compose de livres que je reçois en service de presse, mais là encore, je ne vous parle que des livres que j’ai aimé, et de ceux que j’achète en librairie ou lors de rencontres littéraires. Le niveau de ma PAL varie de 20 à 30, voir plus, et c’est mon rituel de l’été de la vider en tentant d’approcher le niveau zéro…
Avec les longues soirées d’été, lire assis dans une chilienne ou un transat est un plaisir fabuleux et les pages défilent…
Et comme beaucoup ne veut pas dire assez, je n’ai pas dit que je ne faisais pas d’acquisition littéraire en été…
C’est sans doute un très beau reste de ma scolarité, mais pour moi la rentrée, la nouvelle saison riment avec septembre et non avec janvier.
Tout en m’occupant de mon jardin et de mon potager, je laisse mon esprit flâner sur la saison qui vient de s’écouler en passant en revue les temps forts, les nouveaux contactes, les joies, les déceptions aussi. Naturellement, je prends ensuite des notes sur mon petit carnet.
Avoir de nouveaux projets ou se lancer des nouveaux défis est pour moi le plus facile. Par contre, faire le constat qu’un type de contenu n’intéresse pas, ou n’intéresse plus le lecteur est plus compliqué, car il faut alors faire le choix de l’arrêter. C’est toujours un crève-cœur, car une part d’affectif est toujours présente dans les publications.
Passé cette étape, je pose les éléments forts qui font marquer la nouvelle saison. Je peux par exemple vous citer le Festival Toulouse Polars du Sud dont la onzième édition va se dérouler 11 au 13 octobre 2019. Ce sera un temps fort pour échanger avec des auteurs que je connais déjà, mais aussi en découvrir de nouveau.
En mars, se tiendra du 10 au 12 mars à Madrid l’édition 2020 du World ATM Congress, où je suis accrédité presse depuis 3 ans déjà. Ce salon est le rendez-vous mondial de tous les acteurs du contrôle aérien. En plus de retrouver d’anciens collègues, je peux maintenir mon niveau d’expertise sur les nouveautés, et aussi retrouver de vrais amis.
Il sera également temps de penser à l’édition 2020 de notre défi photo Lundi Soleil, afin de renforcer ce qui fonctionne, et d’apporter des touches de nouveauté pour que la lassitude ne sot pas au rendez-vous. Je sais par exemple que je ne suis pas assez présent dans le groupe Facebook qui pourtant fonctionne vraiment bien. C’est donc en août que je vais commencer à en tracer les grandes lignes de ce défi photographique.
Le reste du planning se construira au fil de l’eau, avec toujours le souci de la qualité plus que de la quantité.
Et vous, comment vivez vous votre été de blogueur ?