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Lorsque l’acuité est brute, peut-être inculte, il est rare que ce qui est éprouvé soit rendu avec facilité. Pour bien exprimer ce qui est ressenti, nous devons le savoir, et presque toujours, nous le savons mal.
C’est d’ailleurs ce qui fait la différence entre par exemple une photo banale et une photo dont le message va susciter de l’émotion.
Éduquer sa sensibilité, c’est savoir nuancer de manière subtile ses ressentis
En nous demandant souvent ce que notre sensibilité ressent, nous forçons notre émotivité à s’exprimer en sortant d’une forme de léthargie du cœur ou de l’esprit.
Sans ouverture sur la culture, le risque devant une œuvre d’art, un poème, un paysage est de rester morne et muet, sans émotion, que factice, sans idée, que convenue, sans parole, que banale
La culture de l’esprit permet d’acquérir une finesse de conscience qui va conduire à préciser les sentiments et à décrire de manière plus en plus nettes et délicates les émotions.
Éduquer sa sensibilité, c’est avoir la capacité de dire la différence entre vos affections et vos goûts. Que vous soit demandé si vous aimez de la même façon vos proches, votre chat, votre dernier look ou votre série préférée du moment, vous direz non sans hésitation. Mais être capable d’en distinguer la nuance et la portée risque d’être plus complexe à phraser.
Et pourtant, c’est là que nous devrions parvenir en développant notre réflexion.
L’urbain des banlieues a également du vert sur ses façades ou au travers d’un espace végétalisé. Apprendre à le voir, c’est aussi savoir respirer la sensibilité urbaine dont le message dégage une sensibilité souvent plus complexe à comprendre et à percevoir que celle de la Nature.
Catherine 29/04/2017 11:01
ellerium 17/04/2017 18:22
Ava 17/04/2017 14:25
Isa Marie 17/04/2017 11:59
covix 17/04/2017 11:15
Helena Oops 17/04/2017 10:46
Mimi 17/04/2017 10:01
jazzy57 17/04/2017 08:26
trublion 17/04/2017 07:30
Elena800 17/04/2017 06:48
jill bill 17/04/2017 01:04