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« En France aujourd’hui, avec 1200 salles, un cinéma sur deux est classé "art et essai". C’est une grande force pour le cinéma français. Une exception en Europe. » déclare Frédérique Bredin, Présidente du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).
« Ces salles jouent un rôle essentiel dans la découverte des films dans leur diversité. Elles permettent de revoir les grandes œuvres du patrimoine, et de transmettre l’amour du cinéma aux plus jeunes. » souligne Frédérique Bredin.
Créé en 1962, l’aide aux salles "art et essai" est l’un des soutiens historiques du CNC en faveur des cinémas qui, dans les petites villes, les villes moyennes, agglomérations ou dans les zones rurales, prennent le risque de programmer des films d’auteurs, des films fragiles ou peu diffusés, et d’organiser des animations autour de ces œuvres.
« 55 ans après sa création, il était important de donner un nouvel élan à l’"Art et essai". Cette réforme va simplifier, moderniser, et renforcer considérablement le soutien à ces salles. » explique Frédérique Bredin.
Suite au rapport « Raude », la réforme de l’"art et essai" adoptée le 6 avril en Conseil d’Administration du CNC, a été conçue en concertation avec les exploitants concernés et les organisations professionnelles (FNCF, AFCAE, SCARE). Elle vise à :
Ces réformes sont accompagnées d’un très important effort financier du CNC. Aujourd’hui, le classement "art et essai" est doté de 15 M€ par an. Grâce à cette réforme, il va augmenter de 1,5 M€ par an (+ 10%), dont 1 M € dès 2017.
La réforme du classement « Art et Essai » ajoute une pierre fondamentale à l’édifice que le CNC est en train de construire par le financement, dans le cadre des conventions CNC-Etat-Régions, d’animateurs culturels dans les salles classées "art et essai".
Grâce à toutes ces mesures, de nouvelles générations de cinéphiles vont être formées, passionnés de films et amoureux des salles.
covix 08/04/2017 19:12