Loches
Maison-musée Lansyer
exposition 4 juin > 2 novembre 2016
www.expo-courbet-loches.com
En 1861, Emmanuel Lansyer, jeune artiste dont la carrière n'est pas encore lancée, suit des cours de dessin classique à l'école impériale. Déterminé à devenir peintre, il entend poursuivre son apprentissage. Étonnamment, il se détourne alors de l'enseignement académique en choisissant pour maître le peintre le plus impétueux et le plus provocateur de son temps : Gustave Courbet.
Courbet Amoureux
C'est ainsi qu'en décembre 1861, Lansyer s'inscrit au sein de l'atelier que Courbet vient d'ouvrir à Paris. Grâce à l'enseignement du maître du Réalisme, Lansyer explore la technique de la peinture à l'huile, fait l'expérience de la couleur et de la texture.
Il développe alors un intérêt pour la représentation du vivant et les scènes du quotidien, une influence présente tout au long de sa carrière. Sans adopter le style de Courbet, Lansyer s'imprègne de la démarche réaliste et y restera fidèle toute sa vie.
Courbet Le saut Breme
La Ville de Loches présente du 4 juin au 2 novembre 2016, une exposition exceptionnelle consacrée à Gustave Courbet et, pour la première fois, à l'atelier d'enseignement qu'il dirigea à Paris en 1861.
Quarante oeuvres et objets personnels du peintre appartenant à l'Institut Gustave Courbet permettent de découvrir une approche inédite de l'oeuvre de Courbet et de son enseignement.
Courbet Roches noires
« Courbet s'invite chez Lansyer » Une exposition exceptionnelle, à Loches, ancienne cité royale de Touraine au patrimoine historique remarquable.
Conçue autour de l'atelier d'enseignement que Gustave Courbet ouvrit à Paris en 1861 et que l'histoire de l'art évoque peu, l'exposition met en lumière l'influence de Gustave Courbet sur l'oeuvre de son élève, le peintre Emmanuel Lansyer, qui fit don de ses oeuvres à la Ville de Loches.
Dans le cadre d'une scénographie entièrement renouvelée au sein de la Maison-Musée Lansyer de Loches, l'exposition met en parallèle les oeuvres du maître et de l'élève.
Témoignages de l'époque, correspondances et photographies originales, textes de Courbet, dessins de Lansyer réalisés lors de sa formation, peintures incluant des grands formats des deux artistes, au total plus d'une centaine d'oeuvres et d'objets invitent le visiteur à pénétrer dans l'atelier du peintre et à plonger dans l'univers du Réalisme.
Lansyer Chataigneraie
Gonzague Saint Bris, écrivain, historien et journaliste, né à Loches, est le producteur et le réalisateur des clips « Culture Drone », une collection de trente clips faisant le portrait des châteaux qui font la France et des maisons d'écrivains et d'artistes, qui ont été présentés à l'Exposition Universelle de Milan comme exemple de ce que la France peut faire entre innovation et art, numérique et patrimoine. Dans cette série, un clip de 2 minutes 30 tourné par drone intitulé « Courbet chez Lansyer » sera dédié au musée et à son exposition.
Lansyer Marine de St-Jean
Les formations respectives de Gustave Courbet et d'Emmanuel Lansyer avant 1861, date de leur rencontre, sont explicitées au regard du contexte artistique de la peinture de paysage au XIXe siècle.
Plusieurs oeuvres de Courbet mises en parallèle avec celles de Lansyer témoignent de cette influence, à travers le sujet, le cadrage, la couleur, l'empâtement et la démarche réaliste.
Par une approche visuelle et sensorielle, le visiteur pénètre dans l'atelier d'enseignement du peintre et plonge dans l'univers du Réalisme.
Tant sur le plan artistique que politique, l'engagement de Courbet demeurera constant. La reproduction de son oeuvre majeure, « L'Atelier du peintre », qu'il définit lui même comme un véritable manifeste, évoque la synthèse de son point de vue sur l'art et la société française au XIXe.
Gustave Courbet, Les roches noires à Trouville, 1865 Emmanuel Lansyer, Marine côté de la plage de sables blancs à Saint-Jean, petite falaise à gauche au fond le Couliaut, 1882
Lansyer Oliviers
Profitez de cette exposition exceptionnelle pour (re)découvrir les trésors de Loches, ville dont la qualité de l'architecture et le charme préservé retracent toute l'Histoire de France : sa majestueuse porte royale, unique accès à la Cité royale où se trouve l'un des plus grands et plus anciens donjons d'Europe ainsi que le logis royal qui fut l'une des premières résidences d'apparat des Rois de France en Val de Loire ; la collégiale Saint-Ours qui abrite le gisant d'Agnès Sorel récemment restauré ; les « Caravage de Philippe de Béthune » ; l'architecture Renaissance avec l'emblématique hôtel de ville réalisé sous François 1er...
Mais Loches c'est aussi la douceur de vivre, le charme réputé de son marché, ses activités touristiques, de nature ou de détente, son offre d'hébergements diversifiés... pour faire une pause tout simplement.
www.ville-loches.fr
Loches, cité royale
Source: Gilles Paris