Les raisons pour ne pas lire un article sont multiples les principales étant son titre, son résumé, sa photo de couverture, son sujet ou encore son auteur. Ecrire pour être lu, compris est retenu est un enjeu majeur pour votre communication.
Pour notre rendez-vous dominical et pour répondre à celles et ceux qui trouvent que je me pose beaucoup de sujets, mon esprit s’est questionné cette semaine sur les raisons de la non lecture de mes articles par une grande majorité de la population mondiale.
Vous qui lisez cet article faîtes donc partie des privilégiés qui ont accès à une source d’informations autant éclectique que de qualité.
Très souvent on nous dit ce que nous apprenons, mais on se garde bien de nous dire ce qui ne nous est pas appris. Dans la même logique il me semble plus pertinent de savoir pourquoi nous ne sommes pas lus plutôt que de savoir pourquoi nous sommes lus.
Le message essentiel d’un écrit doit vous permettre de répondre en le lisant à des questions basiques :
Ceci est une règle dont vous avez sans doute déjà entendu parler, elle porte le petit nom de règle des 3 QOCP.
C’est pour moi ce qui va différencier un article d’un simple texte écrit. Le texte écrit se limite à une énumération de faits sans implication de l’auteur, une forme d’écriture insipide qui peut être adapté pour un compte-rendu (et encore) mais sûrement pas pour un article qui veut être lu.
Au travers du choix d’un angle, c’est la patte, la plume du rédacteur qui va s’exprimer et la carence d’angle conduit généralement au désintérêt du lecteur.
Par exemple si vous n’êtes pas arrivés à cette ligne (elle porte le numéro 29, donc si vous m’avez lu parlez du numéro 29 dans vos commentaires) c’est que l’angle que j’ai choisi pour cet article était mauvais.
En abordant un sujet qui a été et sera traité des centaines et même des milliers de fois, il est nécessaire de faire preuve d’imagination pour accrocher le lecteur. D’ailleurs le derrière le terme « titre » se cache trois notions le surtitre, le titre, le chapeau
Au moins deux écoles existent sur ce point. La première consiste à dire « titre » et « surtitre » c’est la même chose : « Circulez il n’y a rien à voir ».
La seconde est c’est l’option de mon article du jour est de faire une différence entre les deux. Le Surtitre est là pour apporter le plus qui vous fera lire l’article. Après de nombreuses hésitations j’ai choisi comme surtitre « Pourquoi vous ne lirez pas cet article ».
L’objectif étant de vous interpeller et de susciter votre curiosité …
C’est au travers du titre, en tout cas c’est ma plume, que vous allez savoir de manière factuelle et informative ce que va comprendre l’article.
Mon titre « Ecrire pour être lu » est là pour celles et ceux qui ont envie de trouver des informations permettant de comprendre comment leurs publications peuvent avoir plus de lecteurs. Je parle ici de lecteurs qualifiés qui prendront le temps de lire, comprendre voir retenir le contenu de l’article. Je persiste à privilégier la qualité à la quantité.
Sans chapeau pas d’histoire ou plutôt la curiosité et l’intérêt du lecteur ne seront pas sollicités. Pour le dire avec mes mots, le chapeau c’est le petit résumé qui se trouve avant la photo de couverture de cet article.
Le surtitre et le chapeau vont apparaître dans les résultats des moteurs de recherche, vous devez prendre le temps de les écrire et si vous ne faîtes pas de brouillon ou de plan de vos articles alors ces deux éléments sont à écrire en dernier.
On garde toujours le meilleur pour la fin n’est-ce-pas ?
La photo illustrant l’article fait partie des éléments percutants, ou pas. Au-delà du sujet ou du résumé, c’est peut-être elle qui va déclencher une visite.
Au passage, lorsque j’utilise une photo qui n’est pas mienne je cite systématiquement son auteur et j’ai bien sûr obtenu une autorisation de diffusion. Le petit plus est d’ajouter un lien vers le site du photographe.
Pour aujourd’hui, j’ai utilisé mes photos et d’ailleurs cet article est ma participation au projet « La Photo du Dimanche » dont vous trouverez les explications en cliquant sur le logo ci-dessous.
Comme le début, la chute de l’article est un des fondamentaux. Si vous avez pris le temps de lire mes lignes, vous attendez une conclusion qui sera un ressort pour vos commentaires ou une prochaine visite.
Vous ne deviez pas lire cet article, vous l’avez pourtant fait, la question est donc pourquoi ?
Utilisez vos réponses pour vos prochains articles et dîtes-moi le résultat.