Le printemps est arrivé, la saison du renouveau après l’hiver où tout s’endort. Même sans hiver, l’exubérance du renouveau fait toujours sens.
L’hiver est passé, mais un hiver qui ne portait que son nom. La neige n’est pas venue et je n’ai pas souvenir d’avoir gratté mon pare-brise le matin. Cette passivité de l’hiver entraîne nécessairement une passivité de notre caractère.
La jeunesse dans la rue a marqué tous les mois de mars de mes années Lycée. Revoir la jeunesse qui manifeste pour son avenir, ce n’est pas un débordement, c’est salutaire et rassurant.
Les terrasses ne connaissent plus la solitude de l’hiver. Les fumeurs y sont consignés et bravent le froid et la pluie pour assouvir leur addiction.
L’affluence est souvent source de peur. La foule peut sembler inquiétante, surtout en cette période. Cette peur traduit l’inquiétude que suscite l’inconnu, celui qui n’est pas comme nous. L’importance de l’apparence reste un critère de sélection.
L’affluence est aussi une marque de réussite pour un film, un spectacle, un blog sans toutefois rimer avec qualité.
La photo de cet article montre une coiffure qui est très proche d’une structure florale. Elle dégage un véritable changement, une fougue qui est salvatrice après l’hiver.
Nous avons besoin de ces élans pour rompre la morosité d’un hiver incolore et inodore. La nature est poussive, l’explosion printanière se fait attendre, désirer.
Cet élan de vie est source de vigueur et de fécondité.
Je vous rappelle l’énigme, il s’agissait de relier 9 points, qui forment un carré à l'aide de 4 droites, mais sans jamais lever le crayon.
En sortant du cadre « carré », la solution devenait évidente.