Je suis un fan de l’émission « La grande Librairie » présentée par François Busnel sur France 5 le jeudi soir. Fin juin une des émissions était consacrée au roman policier. J’aime ce style de roman qui pour moi est une catégorie littéraire à part entière. Hors donc, durant cette émission, un des auteurs présentés était John Le Carré.

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Le Tailleur de Panama

Mensonges au rendez-vous

 John Le Carré: Qui ça ?

Allons si je vous dis « l’espion qui venait du froid ». Oui un film d’espionnage que j’avais vu et je dois dire apprécié. Précision importante pour la suite je n’avais pas lu le roman sur lequel était basé le film.

L’espion qui venait du froid

A l’heure de Big Brother et de ces grandes oreilles, des écoutes téléphoniques, des révélations, un roman d’espionnage comme lecture m’a bien tenté. Mon choix c’est porté sur « Le tailleur de Panama » du même auteur. Le Panama ça m’a toujours fait rêver, ce pays que nous assimilons presque tous à un canal. J’ai donc passé commande de ce livre à ma librairie toulousaine préférée (Série B). Vous voyez je suis autant livre papier qu’ebook !

Je me réjouissais de la lecture et ce livre, pouvoir plonger dans l’ambiance d’un pays qui me fait rêver.

Je vais toujours au bout

Oui mais voilà, j’ai coincé. Ceci explique d’ailleurs l’absence de publication de nouvelle critique littéraire. Dès les premières pages j’ai senti que ça n’allait pas le faire. Et là le chemin a été très long car je m’impose de ne lire qu’un seul roman à la fois et d’assumer mes choix, je vais toujours au bout.

Alors page après page, presque ligne après ligne j’ai avancé sur mon chemin de croix.

L’histoire m’est apparue fade, sans consistance. Comment une guerre va-t-elle éclatée sur une base de mensonges.

Assumer un choix sans regret

Un personnage principal dont la vie aura été basée sur l’affabulation, sur celui qu’il n’est pas devient espion. Il va écrire, livrer les renseignements que celui qui l’a recruté veut entendre. L’argent qui coule à flots. Un mariage de circonstance avec une épouse frustrée.

Bref rien de palpitant et un style en paragraphe court qui fait penser à des scènes de cinéma. Le roman est d’ailleurs devenu un film en 2001 réalisé par John Booman

Jamais je n’ai senti l’ambiance qui pouvait exister au Panama, je ne me suis pas senti dans ce pays dont je n’ai rien appris.

Alors j’oublie cet auteur.

Ma nouvelle lecture m’emmène en Écosse

Ma nouvelle lecture va m’emmener en Écosse, parce que j’aime ce pays et il est vrai que nous parlons aussi beaucoup de l’Ecosse en ce moment. J’ai choisi « La colline des chagrins » de Ian Rankin, une enquête de l’inspecteur Rebus.

 

Synopsis

Harry Pendel est le meilleur tailleur du Panama. Il habille tout ce que ce petit pays compte de gens influents. Ses conversations sont aussi réputées que ses costumes. Il est l'ami de tous, le confident de beaucoup.

Pour Andy Osnard, un espion peu scrupuleux muté à l'ambassade de Grande-Bretagne, Harry ferait un informateur idéal. Le convaincre de collaborer ne sera pas trop difficile puisque Osnard a découvert le secret de son mystérieux passé.

Pendel n'a pas le choix. Il doit fournir des informations de première qualité. A défaut de les découvrir, il les invente.

 

John le Carré

John le Carré, de son vrai nom David John Moore Cornwell, est un romancier britannique.

Durant les années 1950 et 1960, Cornwell a travaillé pour le MI5 et le MI6 et a commencé à écrire des romans sous le pseudonyme de « John Le Carré ». Son troisième roman L'espion qui venait du froid (1963) est devenu un best-seller international et demeure l'une de ses œuvres les plus connues.

Le Carré a étudié à l'université de Berne en Suisse de 1948 à 1949 et à l'université d'Oxford au Royaume-Uni, puis enseigna quelque temps au collège d'Eton avant de rejoindre le Foreign Office pendant cinq ans. Il a été recruté par le MI6 alors qu'il était en poste à Hambourg, il écrivit son premier roman (L'Appel du mort) en 1961, étant toujours en service actif. Sa carrière au sein du service de renseignement britannique prit fin après que sa couverture fut compromise par un agent double, Kim Philby, œuvrant pour le KGB.

Depuis La Maison Russie (1989), ses ouvrages sont traduits en français « à quatre mains » par l'ancienne chanteuse de jazz Mimi Perrin, qui fonda le groupe vocal les Double-Six, décédée en 2010, et sa fille, Isabelle.

En 2008, il reçoit le titre de Docteur honoris causa de l'université de Berne2.

John le Carré est l'auteur de nombreux romans d'espionnage se déroulant dans le contexte de la Guerre froide, en particulier ceux mettant en scène George Smiley dans la « Trilogie de Karla » (La Taupe, Comme un collégien, Les Gens de Smiley) et dans d'autres romans. Son œuvre est à l'opposé de la mythologie de l'espion à la James Bond : ses héros sont bien plus complexes et beaucoup plus discrets. La structure de ses romans est très élaborée et l'action n'y tient qu'une place réduite. Le Carré a trouvé, après la fin de la Guerre froide, à élargir son inspiration vers des sujets plus contemporains.

Il vit actuellement en Cornouailles.

 

Contenu de l'article mis à jour le 14 décembre 2020, jour de la mort de John le Carré