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Olivier Norek – Interview

Olivier Norek est né en 1975 à Toulouse est lieutenant de Police Judiciaire depuis quinze ans. Il est également auteur-scénariste. Découvrons-le au travers de cette interview.

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Olivier Norek

Le 93

Le 93, le neuf trois, le neuf cube j’y suis tout simplement né et à une époque où le 93 n’existait pas, c’était encore le 75. Mon numéro de sécurité sociale commence d’ailleurs par 1 57 07 75 .. logique, je suis né avant le 93.

Alors lorsque j’ai vu un roman qui s’appelait code 93 j’ai immédiatement flashé et découvert un auteur très prometteur : Olivier Norek.

Le rencontrer au Festival International des Littératures Policières de Toulouse vu un vrai plaisir. Bien sûr j’ai osé acheter sans hésitation son deuxième roman Territoires (Éditions Michel Lafon).

Je remercie Olivier de m’avoir accordé cette interview qui je l’espère vous donnera ( si ce n’est déjà fait) envie de découvrir sa littérature.

Interview

Bonjour Olivier, vous êtes policier dans le 93 était-il pour vous rassurant de publier un premier roman dont l’histoire se passe dans le 93 ?

Oui, en quelque sorte. C’est toujours plus facile de bien connaître un lieu pour que s’y déroule une intrigue. Le 93, je l’ai parcouru de long en large, du centre aux limites, des caves aux toits d’immeubles… il n’a presque plus de secrets… alors j’ai voulu les faire découvrir aux lecteurs. Pourtant le 93 n’est qu’un décor, le plus important est ailleurs !

Au delà de code 93, quelle est votre perception du 93?

C’est l’opposé d’un Paris « musée » fatigué. Le 93, c’est comme un gamin hyper actif. Le 93 c’est un laboratoire, un lieu de recherches et de découvertes, mais parfois, ça vous saute au nez. Le 93 c’est aussi le paillasson de Paris. Un département pas encore très fréquentable mais que l’on va quand même devoir intégrer dans le fameux Grand Paris.

Votre second roman  se passe également dans le  93, ne craignez vous pas une forme d’emprisonnement ?

Une question qu’on ne poserait pas si mon flic travaillait à Paris… ou à New York… De plus, mes bouquins se situent dans le 93, mais croyez-le, ils pourraient avoir comme théâtre Toulouse, Marseille, Montpellier… toute grande ville à ses secrets et ce sont souvent les mêmes.

Comment vous perçoivent  vos collègues du SDPJ 93, est-ce simple de concilier vos deux métiers ?

Ils sont particulièrement bienveillants. Coste et son équipe, mes protagonistes, sont à l’image d’une police actuelle. Pas d’angélisme, mais pas de caricature non plus, des personnages vrais, des flics de maintenant, normaux, avec juste un boulot un peu plus difficile que les autres. Beaucoup de mes collaborateurs de la PJ m’ont dit qu’ils se retrouvaient dans cette description de notre métier. C’est une de mes plus grandes fiertés.

Envisagez-vous de vous évader du 93 pour votre prochain roman ?

À nouveau, les mots sont importants. S’évader du 93 comme s’il était une prison ! Mon flic fera face à une troisième enquête dans le 93 pour faire de Coste une trilogie… Puis j’inventerai un nouveau personnage, ailleurs, avec de nouveaux équipiers, de nouveaux ennuis… je ne sais même pas s’il sera flic. En tout cas, je sais que j’ai envie de nature et de grands espaces… je voudrais sortir des grandes villes…

En conclusion je vous invite vivement à lire ces deux romans car les droits de Code 93 et Territoires sont déjà tous deux optionnés en vue d’être portés à la télévision en vue d’y être déclinés en série.

Contenu de l’article mis à jour le 23 février 2021.

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Bernie
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Publications: 11158

84 commentaires

  1. Il s’agit bien d’évasion… mais littéraire. Chaque livre est un moment d’évasion culturel quelqu’en soit le thème. Ses livres doivent être intéressants.
    Bonne soirée

  2. Bonjour
    Je passe te souhaiter une belle journée
    Hier nous avons passer une très belle journée dans la joie et la bonne humeur!
    Bissous

  3. …je suis née dans le 78 qui n’était pas encore le 95, donc on est "collègue" hihi le 93 était à deux pas de chez moi …

    un livre qui doit être intéressant car il faut y travailler dans la police pour savoir de quoi on parle ..et surtout ne pas croire ce qu’on voit à la télé

    bon dimanche …

  4. ❀❀❀`•.¸¸.•´´¯`•• .¸¸.•´¯`• Un GROS BISOU pour toi Bernie !!! 🙂

    MERCI pour ce que tu partages sur ton joli blog … j’aime beaucoup cette interview !!!

    Bon week-end et douces pensées d’Asie !!!!

  5. Comme je te l’avais mentionné, j’avais déjà lu Territoires et je suis donc très contente de pouvoir lire cet interview!! =)
    Bonne journée Bernard, et merci pour le partage.

  6. coucou Bernie … tiens, marrant, moi ce serait 2 57 09 … finalement, alors, on serait donc classards ???
    j’avoue je ne connais bien ni le 93 ni le 75 …. j’y vais de temps en temps mais je rentre bien vite dans ma Provence .. lol
    bisous et bonne soirée

  7. Interesting discovery. It’s something I might like to read, even more if it’s written by somebody who knows what he is talking about.
    Thanks for this interview Bernard

  8. Une belle idée de cadeau, pour qui aime les romans policiers.
    C’est vrai, beaucoup d’à priori pour le 93….fondé ou pas, il faut y vivre sans doute pour le savoir.
    Bien amicalement.

  9. Bonjour
    J’aime bien les romans policiers, enfin quand ils sont bien écrit! Je pense que tout le monde est dans ce cas (pour le fait que cela soit bien écrit, pas pour les romans policiers)
    Bisous

  10. Bonjour,
    Merci, il est très sympa en tout cas !
    Je ne suis pas très polard, mais tu me donnes envie de découvrir cet auteur, je note.
    Bonne fin de semaine.

  11. Je n’ai pas encore lu ce bouquin, donc je ne pourrais pas en parler, mais avec ton interview tu m’as donné envie de le découvrir. Alors merci du partage

  12. une chose est sure, il connait son sujet, et son expérience doit donner un air de vérité à ses romans !
    Il a une tête bien sympathique, et a trouvé là un bon moyen de faire connaitre le métier de policier.
    Bonne journée
    Amitié

  13. e ne connais pas cet auteur et comme j’aime les romans policiers, je le lirai.
    C’est drôle que beaucoup de gens n’aiment pas la police et adorent lire par contre, des romans policiers. Et puis, quand ils en ont besoin, ils savent l’appeller.
    Mon gendre est policier la nuit et c’est un dur labeur. Il est confronté à une misère sociale énorme même ici à Tarbes.
    Bonne journée et bien amicalement.

  14. et bien tu vois pour une fois j’aurai envie de lire ce livre, je ne sais pas pourquoi il m’attire,… je pense que tu as su le mettre en valeur….passe un doux vendredi

  15. Nous avons vécu plusieurs années aux Lilas qui était dans le 93 et le livre m’intéresse beaucoup, je vais me renseigner où l’avoir. Bonne fin de semaine !

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