Claude François, j’y pense et puis j’oublie

Le 1 mars 1978, il y a 40 ans, Claude François disparaissait tragiquement… Vline Buggy, son amie, sa parolière se souvient et nous livre avec son roman « Claude François, j’y pense et puis j’oublie », publié aux éditions l’Archipel, un portrait révélant nombreuses anecdotes vécues au fil de leurs seize ans de collaboration.

couverture claude françois vline buggy

Claude François, j’y pense et puis j’oublie

Portrait par son amie et parolière Vline Buggy

Je fais partie d’une génération dont la jeunesse et l’adolescence ont été bercées par les chansons de Claude François. Sauf à vivre en autarcie, il était impossible de ne pas les entendre à la radio ou à la télévision.

Pour les plus jeunes, en 1978 année de sa mort, nous avions trois chaînes de télévision et les radios libres n’existaient pas, ni les Cds, et internet n’était pas encore arrivé chez les particuliers.

A presque 89 ans, Vline Buggy nous livre un véritable portrait témoignage d’une époque. Combien sont-ils aujourd’hui à avoir partagé 16 années de la vie de Claude François.

Difficile de savoir quelle image a de Claude François, la jeune génération, mais ce portrait pourra les aider à en savoir plus sur un chanteur dont elle reprend peut-être les paroles lors d’un karaoké.

Et pour les plus anciens, c’est une opportunité de se remémorer une belle époque, le tout sans nostalgie.

« Belles, belles, belles », « Pauvre petite fille riche », « Si j’avais un marteau », « Le jouet extraordinaire », « Mon cœur est une maison vide », « J’y pense et puis j’oublie »…

Vline Buggy est l’auteure de quarante chansons pour Claude François, dont nombre de tubes. À l’origine, Vline et Buggy sont deux sœurs : Évelyne et Liliane Konyn, filles de Géo Koger, qui écrira pour les grandes vedettes du music-hall d’avant-guerre.

Toutes deux marqueront le paysage musical français grâce à leurs multiples collaborations.

Après la mort de sa sœur en 1962, Liliane/Buggy continue d’écrire pour de nombreux chanteurs : Johnny Hallyday (« Le Pénitencier »), Frank Alamo (« Ma biche »), Hugues Aufray (« Céline », « Adieu M. le professeur »), mais aussi Alain Chamfort, Michel Fugain, Michel Sardou, Sheila, Hervé Vilard…

Elle dresse le portrait d’un homme affectueux et attachant, malgré ses défauts : jamais à l’heure, versatile, voire caractériel. Et révèle de nombreuses anecdotes vécues au fil de leurs seize ans de collaboration.

Résumé du livre

« Le soir du 14 octobre 1962, un petit blond avec un pullover rouge est entré dans ma vie pour n’en plus sortir. À l’époque, rien n’était facile pour Claude François. Je l’ai vu dans la lumière crue des matins blafards, traînant ses blessures, mais travaillant sans relâche au but qu’il s’était fixé : être un jour le premier.

Il a suffi d’une chanson, « Belles ! Belles ! Belles ! », pour qu’il se retrouve en haut de l’affiche. Déjà complices en diable, nous nous sommes amusés comme des enfants.

Moi qui ai eu la chance de le connaître, j’ai senti l’urgence de témoigner, de faire partager le bonheur d’avoir été à ses côtés, de faire vivre ce qui nous unissait, ses caprices comme sa générosité de cœur, son incroyable talent comme sa célèbre jalousie !
J’ai vécu une belle histoire avec un artiste exceptionnel. Tout simplement. Cette histoire, la voici. »

VLINE BUGGY

Née le 2 mai 1929, Vline Buggy, de son vrai nom Liliane Konyn, est la fille de Géo Koger, auteur de « J’ai deux amours » pour Joséphine Baker, « Je ne suis pas bien portant » pour Ouvrard ou « Prosper » pour Maurice Chevalier. Elle a été la parolière d’une trentaine de chanteurs, de Georges Ulmer (1947) à Herbert Léonard (1988).

Elle s’est beaucoup investie auprès de Claude François. L’un de ses titres, « Tu te reconnaîtras », interprété par Anne-Marie David, a été récompensé à l’Eurovision. Elle habite Paris.

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18 commentaires

  1. Ma maman fan de Cloclo, j’ai été sensibilisée depuis mon plus jeune âge. Je pense que s’il avait vécu plus longtemps il aurait été au sommet encore longtemps. Il était en avance sur beaucoup de choses pour l’époque. Belle journée Bernie. Bisous Caroline

  2. Je me rapel bien ça m’a touché mais il était pas façile à vivre passe une bonne soirée lundi j’avais mise la participation pour la couleurs rouge mais comme j’avais pas encore ta communauté mais je l’es rajouté bonne soirée bisous

  3. Ce fut une stupeur quand on a apprit la nouvelle, je m’en rappel bien.
    Un artiste que j’ai eu l’occasion de voir et le plus beau souvenir est à la fête de l’Huma, à la Courneuve, j’ai porté ma mère sur mes épaules pour qu’elle le voit! C’était en 1963.
    Bonne journée
    @mitié

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