La plupart des correspondances commencent par « je », faut-il proscrire de notre style épistolaire ce mot « je » qui vient naturellement pour parler de soi. Le « moitrinarisme » fatigue vite et risque d’irriter qui vous lit.
Proscrire le moi
Noyer le je
L’orange de cette bouée vous aura certainement attiré l’œil et vous avez compris que cet article entre dans la thématique orange de votre évènement Lundi Soleil.
Pourquoi écrire sur une bouée ? Elle est l’occasion de réfléchir à la noyade du « moitrinarisme » qui consiste à utiliser le « Je » (avec majuscule) dans vos écrits.
Ecrire c’est correspondre
Si vos phrases commencent invariablement par « je » le lecteur peut rapidement avoir l’impression que vous vous pavanez et il peut ainsi se sentir agressé.
Ecrire c’est correspondre et l’emploi du « vous » accrochera davantage votre correspondant.
Comparez cette phrase :
« J’ai bien reçu votre email »
Avec cette forme beaucoup plus plaisante :
« L’aimable email que vous avez eu la gentillesse de m’écrire a retenu toute mon attention ».
Votre écrit est approprié par le lecteur dès lors que vous le publiez, il devient en quelque sorte son bien et il s’approprie les mots (ceci ne voulant pas dire qu’il partage votre avis).
Mettre le « je » en sourdine
Pour être compris et pour faire partager votre point de vue, une des clés du succès est de considérer le sujet du point vue des lecteurs autant que du vôtre.
Mettre le « je » en sourdine c’est ajouter des atouts à votre jeu. Nous sommes tous des égocentriques en puissance et vous devez spéculer aussi adroitement que possible sur ce commun travers.
Et vous trouvez-vous que le « je » est haïssable ?
Ahhh le « je »: Savant dosage et a utiliser avec parcimonie 😉
hou en retard comme d’hab !!!
découvrir cet article m’a permis de réfléchir à la façon d’y participer
mon Je et mon Moi sont parfois un peu déconnectés des autres
quant à leur utilisation lors des correspondances
elle est réfléchie et étudiée afin d’atteindre l’autre par les mots
écrits tout en essayant au mieux de transmettre un message personnel
mais il est toutefois utile dans certains échanges écrits
de se nommer en tant que
JE
bonne semaine à toi
bisous de Marylou
Bonjour,
Commençons par vier le Moi je qui est bien plus agressif. Le Je, dans une réponse d’un courriel ou autre épistolaire est une pratique facilement usité.
La formule que tu évoque, bien que plus adapté peut paraître comme plus hypocrite, à chacun de trouver sa formule.
Bonne journée
@mitié
Efectivement il est déconseillé dans le style épistolaire de mettre du « je » à toutes les sauces, mais au niveau psychologie, dire « je » est aussi l’affirmation de soi (par rapport au « on »).
Mon article est en ligne. belle semaine à tous et à toutes !
Haro sur le « Moi je » : tu as archi raison Bernie, que c’est pénible les gens qui ne parlent que d’eux… Lançons leur la bouée orange ! Car on ne s’en rend pas toujours compte. Merci de nous remettre sur les rails toujours avec humour
Amitiés
« Le moi est haïssable » écrivait Pascal et il est bien difficile aujourd’hui de ne pas commencer nos courriers par « je » et, tout simplement, de ne pas se mettre en avant dans nos écrits. Les réseaux sociaux nous amènent à être narcissiques. Nous sommes persuadés que notre vie et nos petits problèmes passionnent les foules. C’est au passage un des grands travers de la littérature française, ce « moi » tout puissant, cette manie de la mise en scène. Restons modestes dans nos écrits, essayons de nous effacer derrière le message que nous avons à transmettre, pensons à nos lecteurs…
Pas toujours évident de remplacer ce Je mais, c’est vrai qu’à trop le dire c’est barbant au possible et nul doute que dans certains récit de voyage il fut chez moi trop utiliser…Bisousss merci de ce conseil.
C’est sur que cela peut-être saoulant les à tout va mais à petite dose ça passe.
Par contre je ne commence jamais une lettre par et je n’aime pas en recevoir qui on ce début .
Bonne journée Bisous
Lucia
C’est tellement vrai et pourtant, instinctivement, nous commençons tous nos phrases comme ça. A réfléchir et remédier.
Bise,
Mariella
Épineuse question pour le je , autant il me parait facile à l’écrit d’opérer comme tu le suggères, autant dans la conversation orale quand tu as à donner ton avis suite à une question sur un mode opératoire par exemple , cela me semble beaucoup plus compliqué .
Bonne journée
bises
le nous c’est pas mal
je ne suis pas ce qu’on peut appeler une « moi-je » , mais j’utilise toujours le « je »…. tant qu’on ne s’impose pas …. bizzz et bon lundi sous la pluie chez moi !!…
Les blogueurs ne sont-ils pas tous un peu égocentriques par nature ? Bonne semaine !
Tout à fait d’accord !
Le « moi je » est haïssable !
du coup la question se pose pour le blog qui a la difference de la lettre, a un coté plus narcissique puisque sorte de journal intime
Entre utiliser le je à tout bout de champ ou le noyer, il y a un gouffre que l’on peut combler en restant soi même et là c’est bien trop compliquer pour un lundi même orange
il y a la solution du nous qui fait que l’ autre est bien obligé de participer !
Bonne journée
Amitié
du coup je me pose la question de savoir par quoi je peux remplacer » je vous propose une photo prise à ….. »
je vais y réfléchir!
très belle journée
danièle
Noyer le moi, le plus possible, sinon on se fait passer pour du moi je et on ennuie son monde… merci Bernie
Bonjour, Bonne reflexion et évitons le « je » Tu as mis la bouée pour nous rattraper ? Bon lundi !
C’est ce que m’a appris ma prof de secrétariat, il y a … 50 ans ! 😉
Et tellement vrai.
Bon début de semaine … en attendant un peu de soleil !
Bisoux, bernie
Ahhh je vois ! Et tu as tout à fait raison !! Il faut éviter le plus possible l’utilisation du « je » !! mes amitiés à toi mon cher !!