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Abattez Les Grands Arbres

Abattez les Grands Arbres est le second polar écrit par Christophe Guillaumot publié aux éditions CAIRN. Ce roman fait partie de la collection Noir au SUD et se déroule dans la ville Rose

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ABATTEZ LES GRANDS ARBRES

Une récidive réussie

Tout comme j’ai apprécié les romans polars de Bernard Minier qui se déroulent en région toulousaine, c’est avec grand plaisir que j’ai reçu dans le cadre d’un partenariat service de presse ce polar qui a pour scène la ville Rose. Je remercie Sylvie Marquez (Directrice de la collection Du Noir au Sud) de m’avoir adressé cet excellent polar.

L’histoire au départ peut paraître banale car avoir comme héros un simple flic au bas de l’échelle pourrait laisser penser que nous allons être confrontés à des enquêtes banales. Oui mais voilà ce héros il est aussi Kanak et expatrié. Le personnage se dessine et prend de l’épaisseur. Si j’ajoute qu’il fait partie d’une équipe de Ripoux (attention n’oublions pas que nous sommes dans un roman et que cela ne reflète pas une réalité) et vous avez le décor planté.

Alors quand survient une enquête qui va faire référence au génocide rwandais, nous plongeons dans un polar social très bien écrit et d’un réalisme à couper le souffler.

Il a été assez fabuleux pour moi de pouvoir me représenter très précisément les lieux de l’enquête qui se déroule à Toulouse et notamment à la Basilique Saint Sernin. Lorsque le Kanak se déplace à pieds dans les rues toulousaines j’ai eu le sentiment d’être à ses côtés.

L’intrigue est très construite et tient la route avec les ressorts qui font que jusqu’au bout tout peut rebondir même et surtout avec un flic de bas de l’échelle à qui rien n’échappe et qui a soif d’intégrité.

Bien sûr des histoires d’amour viennent complémenter cette histoire sans que ce soit convenu ou surfait. Tout ça tient parfaitement la route.

Quant au titre dès le début de l’histoire il prend tout son sens.

Tout ceci fait un polar que je ne peux que vous conseillez et qui d’ailleurs pour moi pourrait être porté à l’écran.

Pour terminer j’ai noté dans les remerciements que Christophe Guillaumot remercie Bernard Minier pour ses conseils, encore un gage de qualité. J’espère que nous retrouverons le kanak dire « grand Chameau … » dans une autre intrigue.

Quatrième de Couverture

Renato Donatelli est un simple flic. Un costaud, un baraqué, un type qui a quitté son île, la Nouvelle-Calédonie et qui s’acquitte de son job du mieux qu’il peut, honnêtement, toujours prêt à rendre service, parce que c’est comme ça que Mama Loma l’a éduqué. Les magouilles de la brigade des Stups, il refuse d’y participer. Le Kanak comme il est surnommé par le reste de la bande est toujours poli mais faut pas venir lui chercher des noises.

« Je vais te laisser le choix… » C’est toujours comme ça qu’il commence quand le mec en face se met à le gonfler. « Soit tu passes ton chemin, soit je te mets une gifle amicale ! »

Alors quand il tombe sur une famille dépecée à coups de machette, il se fait un devoir d’élucider cette boucherie, d’arrêter les massacres même si tout le monde tente de l’en dissuader.

Aidé d’un jeune freluquet fraîchement sorti de l’école de police et d’une médecin légiste collectionneuse de cartes postales, le Kanak va remonter la piste d’une vengeance, d’un génocide africain où les bourreaux d’hier sont les victimes d’aujourd’hui.

Christophe Guillaumot

Christophe Guillaumot est capitaine de police. Passionné par son métier il ne voudrait changer pour rien au monde.

Pourtant, il prend sa plume en 2009 et décroche le Prix du Quai des Orfèvres avec son premier polar, Chasses à l’homme.

Depuis son arrivée dans le Sud-Ouest, il a rejoint l’équipe du Prix de l’Embouchure. Conjuguant cet investissement avec sa vie de flic, il revient naturellement à l’écriture pour livrer son second roman, « Abattez les grands arbres », aux éditions Cairn.

Contenu de l’article mis à jour le 28 novembre 2020

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Bernie
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18 commentaires

  1. Si l’histoire se déroule dans un lieu que tu connais, que tu aimes où tu habite, je pense qu’il est normal de le lire. Après, il reste la qualité que l’on trouve au bouquin

  2. J’aime bien les romans qui se situent dans ma ville surtout s’il y a de l’action . Celui là n’en fait parti mais me paraît intéressant, je le lirai volontiers et je le marque sur ma liste. Merci de l’information

  3. Un roman qui se situerait dans ma ville je le lirais sans aucun doute…. car j’aime voir les films tournés dans les endroits que je connais donc une lecture comme ça me séduirait aussi… Je les trouve beaucoup plus parlant…

  4. les tutsis ont été victimes du gouvernement Rwandais composé de Hutus !
    Cela aide que l’ action se passe dans une ville que l’ on connait !
    oui, un roman m’ a permis de découvrir l’ Italie, Venise et Naples en particulier
    Passe une bonne journée
    Amitié

  5. lire ce genre de livre pour l’instant est un peu difficile, dans les guerres les populations innocentes sont les victimes de barbares
    bonne journée
    danièle

  6. je pense que toute la population du Rwanda a été victime, même si les tutsis ont été les principales victimes, car comment vivre ensemble par la suite, comment se faire confiance, faire progresser le pays. j’avoue que pour le moment, je n’ai pas trop envie de lire ce genre de livres, assez de massacres et de tueries pour ces derniers jours. merci pour ton com concernant mon aquarelle. bises. celine

    • J’avais commencé ce livre avant les évènements et je l’ai terminé car même s’il s’agit d’un roman il est important de témoigner et de continuer

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