Derrière la porte [The Paying Guests] – Sarah Waters

Derrière la porte [The Paying Guests] - Sarah Waters

Derrière la porte [The Paying Guests] - Sarah Waters

Derrière la porte

[The Paying Guests] 

Sarah Waters

 

Un drame sensuel et envoûtant

Derrière la porte [The Paying Guests] est un roman de Sarah Waters traduit de l’anglais par Alain Defossé. C’est une auteure que je découvre et je remercie les éditions Denoël de m’avoir permis de découvrir ce roman de la littérature anglo-saxonne.

Ce livre est dans la tradition de la littérature populaire anglaise des années 20. C’est un roman féminin et féministe dans la plus pure tradition anglaise.

Sarah Waters dresse un portait sensible, touchant envoutant de ces deux femmes Frances et de Lilian dans une période d’après-guerre où les hommes manquaient.

Le rythme est faussement lent, il va crescendo et en découvrant ces deux femmes au travers d’une écriture délicate de  ce qui au départ est une relation des plus empruntées entre logeuse et locataires mais qui va nous emmener largement au-delà de ces premiers instants.

C’est un amour douloureux entre Frances qui sentait son attirance pour les femmes et Lilian qui ne le soupçonnait pas, mais derrière la porte protégées du danger …

Les 700 pages pourraient être impressionnantes mais les rebondissements et l’envoutement créés par l’auteure rendent la lecture facile et agréable et j’ai refermé le livre sans vraiment me rendre compte du nombre de pages qu’il comportait, sans doute parce que je me suis retrouvé au centre de cette histoire et qu’à partir de là c’était comme si j’étais spectateur de ce drame.

Si vous ne connaissez pas la littérature anglo-saxonne ou si vous l’appréciez voilà un livre que vous pouvez noter pour vos lectures de l’été (ou avant d’ailleurs !)

 

Quatrième de couverture

704 pages

140 x 205 mm

ISBN : 9782207118962 / Gencode : 9782207118962

Code distributeur : B26620

Collection Denoël & d’ailleurs

Parution : 17-04-2015

Angleterre, 1922. La guerre a laissé un monde sans hommes. Frances, vingt-six ans, promise à un avenir de vieille fille revêche, habite une grande maison dans une banlieue paisible de Londres avec sa mère. Pour payer leurs dettes, elles doivent sous-louer un étage. L’arrivée de Lilian et de Leonard Barber, tout juste mariés, va bousculer leurs habitudes mais aussi leur sens des convenances. Frances découvre, inquiète et fascinée, le mode de vie des nouveaux arrivants : rires, éclats de voix, musique du gramophone fusent à tous les étages. Une relation inattendue entre Frances et Lilian va bouleverser l’harmonie qui régnait dans la maison. Dans les bras de Lil, Frances découvre des plaisirs qu’elle croyait interdits, et les deux jeunes femmes songent bientôt à tout quitter pour vivre ensemble. Mais lorsque Lilian découvre qu’elle est enceinte…

Sarah Waters

Sarah Waters est un écrivain britannique, née à Neyland, dans le comté de Pembroke (Pays de Galles) en 1966.

Sarah Waters a été élue « auteur de l’année » par le Sunday Times en 2003, elle a reçu le prix des Libraires et le British Book Awards (Auteur de l’année 2002).

 

Derrière votre porte

  • Aimez-vous la littérature anglo-saxonne ?
  • Aimez-vous les mélodrames ?
  • Avez-vous une liste de livres pour cet été ?

 

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Traduction : un vrai oubli de ma part

additif

Vous le verrez dans les commentaires Alain Defossé le traducteur de ce roman a pris le temps de venir lire ma chronique et de laisser des commentaires.

J’ai pris la décision de faire cet additif car j’ai senti dans son message que, comme très souvent pour ne pas dire toujours, le rôle du traducteur n’est pas commenté et je me suis juste contenter de le nommer…

Bien sûr il ne s’agit pas d’une analyse technique de la traduction mais comme nous pouvons parler du style de l’auteur il doit et il est même surement possible d’apporter un regard similaire au style du traducteur.

Je n’ai pas lu la version anglaise de ce livre par contre ce dont je suis certain c’est que la traduction nous met totalement dans cette ambiance anglaise si particulière et les mots choisis permettent aussi de saisir l’esprit de l’écriture (par exemple sur le féminisme anglais).

Il est important pour moi de savoir évoluer quand je reçois des critiques constructives et je vais essayer dans mes futures chroniques de donner une vraie place au rôle de la traduction.

Je vous invite d’ailleurs à prendre le temps de regarder le nom du traducteur et à vous poser la question de la qualité de la traduction tout comme vous vous interrogez sur le style de l’auteur.

Merci Alain !

Par ailleurs cet article a été retenu comme sélection culture du jour par Hellocton. Un grand merci à la team hellocoton.

 

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Bernie
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51 commentaires

  1. Bravo pour votre article. J’ai lu les commentaires sur la traduction. Sait-on pourquoi les trois premiers livres de Sarah Waters ont été traduits par Erika Abrams et les trois suivants par Alain Defossé ?

  2. J’ai fermé avec regret la dernière page du livre hier. Pressée de connaitre la fin sans avoir envie que ça s’arrête
    J’ai vraiment aimé cette histoire, ces portraits de femmes de l’après-guerre 14 18 en Angleterre. Je me suis retrouvée dans l’atmosphère cosy des cottages anglais, m’attendant à rencontrer Agatha Christie ou ses personnages à chaque coins de rue ! ou presque
    J’ai aimé, en plus de l’histoire dont l’intensité va crescendo et fait qu’on ne peut plus quitter le livre : la psychologie des personnages principaux, les deux héroïnes, analysée avec un indéniable talent, des femmes en particulier à cette époque Les descriptions des personnages et de l’environnement jamais ennuyeuses et qui font qu’on peut visualiser sans problème les intérieurs et extérieurs, les vêtements, les coiffures etc Je « vis » encore dans la maison et le jardin qu’on pourrait presque dessiner
    Avec un fil conducteur dramatique et sentimental en parallèle, l’auteure nous fait un portrait de l’Angleterre du moment à travers la vie des femmes en particulier.
    Ca m’a donné envie de lire les autres romans de Sarah Waters

  3. C’est simple, j’ai acheté et téléchargé le livre sur ma tablette en lisant ton article. Je commencerai à le lire samedi dans le tgv. Je retourne en Savoie.

  4. Bonjour, j’aime la littérature anglaise, pas forcément mélodramatique. Depuis que j’ai une liseuse je lis ce que je veux sans savoir combien de livres j’ai dévoré dans le mois mais beaucoup. Bon weekend !

  5. PS : je n’attends pas, bien entendu, d’analyse technique d’une traduction. Mais louer le style d’un auteur sans du tout faire allusion au texte français, celui du traducteur, est une omission toujours un peu attristante pour celui-ci — et ô combien courante, en effet.

    • Oui je comprends et je suis un peu désolé que mon silence sur votre traduction vous ait attristé. c’est vrai que j’ai réagi une seule fois dans mes chroniques à une traduction qui pour moi nuisait à la lecture.
      Je suis preneur de critères pour parler de la traduction et encore une fois pas d’ud’un point de vue technique

  6. C’est précisément ce que je voulais dire cher Bernie. Vous parlez élégamment du style de Sareh Waters, mais n’avez, comme trop souvent, pas dit un mot de la traduction « en soi ». Je suis sur Facebook, sous ce nom.

    • Je vais ajouter un lien vers votre page Facebook. Très difficile de parler de la traduction sans avoir lu la version anglaise et je ne parle pas d’un aspect technique.
      Il est clair qu’ici nous sommes dans l’atmosphère et la fluidité de la lecture en français est certainement due à votre traduction

    • Pas de lien cher Bernie ! C’était juste un commentaire destiné à vous, et ma page Facebook est personnelle, et pas spécialement tournée vers la traduction. Cela dit je vous y invite très volontiers.

  7. Merci mille fois d’avoir commenté et loué la traduction en soi de ce beau livre.

    • Merci de votre visite et de votre commentaire, trop souvent le rôle du traducteur est oublié.
      Avez vous un site, un blog ou une page Facebook afin que j’ajoute le lien

  8. pour ma part, pas de liste, des coups de coeur quand je passe chez mon libraire ou dans les vide-greniers. toutes les littératures me plaisent, pourvu que j’ai un coup de coeur pour l’histoire. par contre, je me suis déjà fait avoir par le résumé de 4ème de couverture très accrocheur et peu en rapport avec l’histoire. bises. celine

  9. bonjour et bonne journée, j,adore les polaire e j,aime changer de registre bisous pascalou59

  10. hello Bernie

    je peux dire oui pour les polars, vrai que je ne sors pas beaucoup de ce domaine 🙂
    mélodrames oui s’ils sont psychologiquement tordus hihi
    été ou pas pareil toute l’année

    bonne journée
    bises **

  11. Pour dire vrai je n’aime pas trop la littérature anglaise, mais va savoir pourquoi peut-être un parti-pris ….
    Bonne journée, bon week-end et je te dis à lundi… Jean

  12. Bonjour,
    Un thème qui pourrait m’intéresser, j’ai très peu lu de roman anglo saxon, le dernier que j’ai tenté, il dort sur un rayon de la bibliothèque, »L’espoir est une terre lointaine » je ne mords pas, trop de longueur, pourtant un fond historique, la marine à voile, l’aventure australienne, mais bon! peut être que j’y retrouverais comme pour « Les disparus » de Mendelsohm… que je reprends avec délice!
    Bonne journée
    @mitié

  13. je comprends dans l’ intrigue, le côté délicat de la situation de ces deux femmes !
    Les auteurs anglo-saxons que j’ ai lu, sont morts depuis longtemps.
    J’ ai encore des ouvrages non lus dans ma bibliothèque !
    Passe une bonne journée
    Amitié

  14. Ce livre a l’air pas mal ! Il m’arrive de lire de la littérature britannique, il me vient à l’esprit Mrs Parkington de Louis Bromfield, Hurlevent d’Emily Brontë…Oui j’aime bien le charme ineffable du mélodrame que ce soit dans la littérature ou bien au cinéma. Non je n’ai pas de liste pour cette été,je n’aime pas anticiper car j’ai toujours envie de lire autre chose que ce qui est sur la liste

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