Les temps sauvages – Ian Manook

Les temps sauvages Yeruldelgger

Remerciements

Avant de me lancer dans les temps sauvages, je tiens à remercier Ian de m’avoir dédicacé ce second livre des aventures de Yeruldelgger

Mes remerciements vont aussi à son attaché de presse et épouse Françoise qui m’a permis de chroniquer ce livre dans le cadre d’un service presse.

Vous reviendrez de loin, très loin.

Il fallait se dépêcher de lire le tome 1 de Yeruldelgger et bien pour ce second tome je vous dirais comment vous ne l’avez pas encore lu !

Ce n’est jamais simple quand j’ouvre un tome 2 de savoir si la routine d’écriture ou si la recette du tome 1 ne vont pas nuire à la qualité du nouveau tome.

Dès les premières pages, il a été clair pour moi que nous n’étions pas dans un remake, mais dans une véritable suite, une montée en puissance même. Ce tome 2 est un vrai dyptique.

Nous retrouvons bien sûr la plume de Ian. Par exemple, les titres de chaque chapitre sont la fin du chapitre (5 – Prévenu mon cul, 46- … sans la moindre détonation…, 73- … il faut que j’aille en Mongolie …) et les héros du tome 1 Yeruldelgger, Oyun, Solongo, Gantulga pour ne citer que ceux-là. D’ailleurs pour comprendre pleinement la personnalité psychologique et le contexte, il me semble bon d’avoir lu le tome 1 ce n’est pas indispensable, mais je vous le recommande vivement.

Dès les premières pages je suis reparti en Mongolie, mais là c’est l’hiver et nous parlons bien de températures avoisinant les -30°. Nous continuons à découvrir les rituels mongols.

En plus de l’hiver, nous sommes entrainés dans une histoire complexe, palpitante. Nous pourrions nous y perdre mais Ian nous remet dans le bon chemin.

La grande surprise de ce tome 2, c’est que Yeruldelgger doit aller loin, très loin et sans nous en rendre compte, nous frôlons le chine, la Russie. Jusque-là il est aisé de comprendre qu’avec les frontières communes et l’histoire de ces pays une enquête puisse nous faire passer en douceur (enfin presque) ces frontières. Mais le Havre …

Ne comptez pas sur moi pour vous en dire plus, mais c’est un vrai tour de force d’introduire un nouveau personnage Zarza et d’être conduit ainsi à des milliers de kilomètres. Le risque était sans doute de voir une escapade en France arriver comme un cheveu sur la soupe.

Mais c’était sans compter sur l’art de Ian pour maitriser et amener toutes les pièces du puzzle. Un puzzle où Mongolie, Chine, Russie et France s’emboitent parfaitement.

Ce tome 2 est à mon avis encore plus prenant que le tome 1 de par la toile tissée ligne après ligne, les temps sauvages m’ont emmené loin, très loin et c’est une des révélations de ce début d’année 2015.

La question qui vient en refermant ce livre est pour moi de quoi sera fait l’avenir de Yeruldelgger ?

Je pense que l’écriture nomade de Ian Manook a la capacité de nous produire un triptyque. Certes, ce sera un vrai défi, mais Yeruldelgger peut aller encore plus loin à mon avis.

Quatrième de couverture

Quand le vent du Nord s’abat sur les steppes enneigées d’Asie centrale, personne ne vous entend mourir. Pour Yeruldelgger, le salut ne peut venir que de loin, très loin…

Après le succès mondial de Yeruldelgger, couronné par de nombreux prix, Ian Manook retrouve la Mongolie et ses terres extrêmes dans un grand thriller d’une originalité absolue.

Ian Manook

Pour connaître Ian Manook je vous invite à découvrir ou redécouvrir l’interview qu’il m’avait accordée suite à notre rencontre lors du festival des littératures policières de Toulouse

Les temps sauvages Ian Manook

Les temps sauvages

février 2015

Format : 225 mm x 155 mm

EAN13 : 9782226314628

528 pages

Publié aux éditions Albin Michel

 

Pour Bernard quelques mots sauvages pour donner des horizons nomades à ses lectures vagabondes

Ian Manook

@bernieshoot Ian- Manook

@bernieshoot Ian- Manook

@bernieshoot Ian Manook et son épouse Françoise

@bernieshoot Ian Manook et son épouse Françoise

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Bernie
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Moi, c'est Bernie. Incubateur d'actualités pour vous informer autrement.

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39 commentaires

  1. Bonjour, Le Havre, une ville rectiligne, que je trouve sans âme, mais c’est normal, après tout; je te souhaite une bonne journée bisous Francine

  2. la mongolie est bien différent du havre,mais là je peux dire qu’il y a un havre de paix…le tome 2 généralement ,je suis toujours déçue de la suite…aller très loin,tout dépend…

  3. Rien de tel pour le dépaysement que d’ aller très loin, là où le climat a instauré sa propre culture, mais on est parfois bien surpris par une ville qu’ on croyait connaitre.
    Un tome deux ne doit pas être un prolongement du premier
    Bonne journée
    Amitié

  4. Bonjour,
    Je suis très tentée par la lecture de cet auteur, j’en ai entendu parler.
    Je vais usiner votre conseil et lire le tome 1 avant le 2.
    Je vous dirai.
    Merci pour les bons conseils et de vos visites chez moi.
    Amicalement.
    D@net.

  5. Êtes-vous prêt à aller loin, très loin ?
    J’aime aller très loin en terre inconnue, pas seulement lorsque je voyage, mais dans tout ce que j’entreprends, et comme dit le poète Pablo Neruda, il meurt lentement celui qui ne voyage pas…
    Comment abordez-vous le tome 2 d’un roman ?
    Pour moi le tome 2 d’un roman doit être encore un meilleur cru que le 1er, il doit me surprendre, il ne faut surtout pas que ça soit du « réchauffé »
    Que vous inspirent la Mongolie et Le Havre ?
    La Mongolie m’inspire, de grande étendu à cheval, et le festival de Martigues auquel, je participe et où nous avons reçu un Groupe venu de Mongolie durant 10 jours. Le Havre je ne connais pas, donc je dirais un grand port

  6. Ah… loin très loin… je ne sais, oui et non… cela dépend où, si le un a plus avec intérêt, la Mongolie, l’Asie, le Havre un port français… 😉 et une BD traquenard au Havre, Ric Hochet… Merci Bernie…

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